« Nous nous intéressons beaucoup aux coproduits, ces déchets issus de l'agriculture, notamment du fait de leur faible prix d'achat », confie Nicolas Chapal, fondateur, président et directeur scientifique de Dialpha, une start-up spécialisée dans le développement d'ingrédients alimentaires pour diminuer les risques de maladie métabolique, type diabète ou obésité.
L'entreprise, qui vient d'effectuer une levée de fonds d'un million d'euros, explique vouloir développer sa R&D.
« Nous travaillons sur trois ingrédients, dont un rentrera dans le cadre de projets collaboratifs, notamment avec le CIRAD ».
Le patron de la start-up située à Clapiers (34), n'en dira pas plus sur la nature des ingrédients en question : « Nous avons déposé des brevets dont nous attendons la validation ».
Dialpha vend ses ingrédients à deux secteurs : celui des compléments alimentaires et celui des « alicaments » (aliments ayant des vertus médicamenteuses), deux branches d'activités où la concurrence est rude. Mais Nicolas Chapal reste serein :
« Notre différence, nous la faisons par notre spécialisation dans les maladies métaboliques d'une part, et d'autres part, parce que nous réalisons nos test en interne ».
Créée en 2009, Dialpha s'est positionnée directement sur le marché international.
« La France représente 1/50e de notre marché, indique Nicolas Chapal. Nos premières ventes sont surtout en Asie. »
Grâce à l'augmentation de ses fonds propres, il compte ajouter à son effectif de 4 salariés, un développeur commercial pour toucher d'autres marchés, comme l'Allemagne où la société possède déjà des contrats de distribution.
Amandine Ascensio
Légende : Nicolas Chapal, président, directeur de Dialpha
Crédit Photo : Dialpha
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