L'atelier tôlerie de Richard Ducros pourrait reprendre vie d'ici le début de l'année 2012. Liquidée en mai dernier six mois après son rachat par le groupe aquitain Fayat, la société gardoise spécialisée dans la fabrication d'ouvrage d'art est en passe de voir ses ateliers de tôlerie fine, d'une surface de 11 000 m2, repris par les collectivités locales suite à une vente aux enchères organisée récemment.
Créée en 1868, Richard-Ducros employait jusqu'en mai dernier 296 personnes en France, dont 230 à Alès (30).
« Une Ville ou une agglomération (n'ayant) pas vocation à être porteur de projet industriel », selon un proche du dossier, locaux et machines pourraient être cédés par la suite à une société repreneuse.
Selon nos informations, trois entreprises seraient sur les rangs, dont une société coopérative et participative (Scop) avignonnaise baptisée Secmmi. Forte de 63 salariés dont 23 coopérateurs, cette entreprise de chaudronnerie n'a pas licencié pendant la crise et souhaiterait redémarrer l'activité alésienne en embauchant une dizaine de personnes « pour débuter. » Prudent, son directeur Claude Merle affirme : « Rien n'est fait. On y verra plus clair d'ici la fin de l'année. »
Le tribunal de commerce de Paris doit à présent valider l'offre faite par la Ville d'Alès. Le site Richard-Ducros de Charmes (88), dans les Vosges, a lui été racheté en août par la société auvergnate Matière.
Thomas Tedesco
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Légende : Vue aérienne du site alésien de Richard Ducros
Crédit photo : Ville d'Alès
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