L'un des projets est porté par les salariés, sous forme de Scop (société coopérative de production), l'autre par l'ancienne direction à qui le TC a accordé un délai de quelques jours pour mieux finaliser son plan de continuation. Que va décider le TC ? Personne ne le sait encore. Mais si le tribunal suit le projet de l'ancienne direction qui souhaite revendre les bâtiments, avec reconstruction, assure-t-elle, de nouveaux locaux moins volumineux, c'en est fini d'Antix, selon le directeur commercial, Eric Pasty, à la tête du projet de Scop. "Le souhait de M. Wizenberg (ndrl : fondateur d'Antix) est de se débarrasser définitivement de l'entreprise. Il parle de reconstruction, mais où, quand et avec quels partenaires industriels ?", demande M. Pasty qui reconnaît qu'un tel emplacement attise les convoitises, dont celle d'un homme d'affaires qui verrait bien là un village des marques. "Je comprends les intérêts des uns et des autres. Mais il y une entreprise et un projet très sérieux, le nôtre, qui doit permettre de sauvegarder la quasi totalité des emplois, soit 65. Antix n'est pas à bout de souffle, même si tout a été fait pour la casser depuis 2005. On a des commandes et de quoi réaliser plus de 8 millions d'euros de chiffre d'affaires en 2010", assure-t-il. Un projet, il est vrai, soutenu par l'ensemble des salariés, puisque déjà 52 se sont engagés financièrement. "Les autres sont derrière nous mais ont plus de mal à injecter des fonds", ajoute Eric Pasty. Si le projet de continuation des anciens dirigeants est jugé recevable par le tribunal en ce début de semaine, ce dernier compte se donner deux mois de réflexion avant de choisir entre les deux voies et sceller définitivement le sort d'Antix.
Gallargues : Les salariés d'Antix dans l'attente
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