Porté par les laboratoires de l'INRA-LBE à Narbonne (11) et de l'INRIA Sofia Antipolis (06), le dossier GreenStars doit être déposé lundi 31 janvier 2011, date de clôture de l'appel à projets pour les investissements d'avenir.
Également soutenu par l'Université de Montpellier II et par les réseaux Algasud et Bioénergiesud, ce projet vise l'implantation d'un Institut d'excellence en énergie décarbonnée, spécialisée dans la bioraffinerie des microalgues.
Doté de 88 M€ sur dix ans, ce projet associerait, entre autres, le bassin de Thau et le site de Gruissan (11), où une unité de production de microalgues serait construite.
Le processus vise, à la fois, le traitement des gaz industriels et des eaux usées, et la production d'énergie.
« Il s'agirait, au sein d'une filière encore peu développée, des premiers équipements de ce type en France, commente Jean-Philippe Steyer, directeur de l'INRA-LBE. De nombreuses PME sont déjà en activité, mais restent cantonnées à des marchés de niche, comme la spiruline. Notre ambition est d'aller, d'ici dix ans, vers une production de masse, en associant des laboratoires qui travaillent dans ce domaine et des industriels. »
Parmi les groupes intéressés figurent Lafarge, Veolia et Suez.
GreenStars est en concurrence avec 27 autres dossiers déposés au plan national.
Six projets seront retenus à l'été 2011.
Anthony Rey
Légende : les microalgues permettent de produire des molécules à haute valeur ajoutée par aquaculture, utiles à la production d'énergie
Crédit photo : Ifremer
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