Sortie d'un plan de continuation lancé en 2010, Irrifrance a axé son nouveau business plan sur une politique d'investissement volontariste, pour tenir des objectifs de croissance élevée : 12,5 M€ en 2010, 20,5 M€ en 2011, et 26 M€ cette année. L'objectif s'élève à 55 M€ en 2014.
Basée à Paulhan, la société, spécialisée dans le matériel d'irrigation, compte investir 5,8 M€ en trois ans pour assurer son développement à l'international, avec un soutien de 300 000 € du Conseil régional à travers le dispositif Astre.
« Nous enregistrons une forte croissance car il y a une demande en hausse sur les marchés céréaliers, souligne le président d'Irrifrance, Jean-Pierre Boutonnier-Bousquet. Pour nous développer sur ces marchés internationaux, nous avons redéployé notre présence commerciale au Maroc, au Chili et en Ukraine, et nous nous appuyons sur notre réseau de distribution européenne, que nous allons étoffer. »
Irrifrance travaille sur plusieurs hypothèses de croissance, y compris par croissance externe. Elle cible en priorité les semenciers, ou les industriels agroalimentaires implantés dans des zones de culture où sont actifs de grands donneurs d'ordre.
Après l'Amérique du Sud, elle se rendra ainsi en Russie, fin avril 2012, avec une grande société agroalimentaire française.
« Depuis deux ans, nous cherchons à nous rapprocher de notre cœur de marché, en terme d'industrialisation et d'assemblage, précise Jean-Pierre Boutonnier-Bousquet. Nous étudions divers partenariats avec des semenciers, mais nous pouvons également en rester à la sous-traitance. Je rappelle qu'avant l'irrigation, le premier métier d'Irrifrance est la chaudronnerie. »
Irrifrance emploie 117 salariés, dont 88 CDI. Elle a déjà procédé à 7 embauches en 2012, et en prévoit 20 de plus en 3 ans.
Anthony Rey
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