25 minutes pour convaincre son interlocuteur en tête-à-tête, un coup de gong (discret) pour indiquer le moment de changer de table - c'est la formule choisie par les CCI d'Alès, Montpellier, Nîmes, Arles, Vaucluse, Drôme, et la CRCI Languedoc-Roussillon pour la première édition de Cible affaires, jeudi 23 juin, sur le site du Pont du Gard.
Les 140 entreprises invitées disposaient d'une journée pour multiplier les contacts avec donneurs d'ordre et partenaires, et trouver de nouveaux prospects et fournisseurs.
Pour Denis Volpiliere, président de la CCI de Nîmes, le positionnement de Cibles affaires au-delà des frontières régionales obéit à une logique de bassin économique solidaire : « Nous pouvons mener de telles opérations en tronc commun, car nous avons la volonté de répondre aux demandes des chefs d'entreprise. Même si la réforme des CCI, votée cet été, débouche sur une nouvelle organisation, nous ne perdrons pas cette capacité de faire vivre ce réseau d'affaires. » Une sentiment partagé par Francis Guillot, président de la CCI d'Arles : « Nous partageons le même bassin d'emploi. En favorisant les relations entre nos ressortissants, nous les aidons dans leur recherche de diversification. La crise leur fait perdre des marchés, mais il faut leur montrer qu'ils peuvent en trouver d'autres ici, avant d'aller trop loin. »
Parmi les donneurs d'ordre présents, Areva a enchaîné onze rendez-vous pour faire le tour des fournisseurs présents. « Notre groupe se doit de s'ouvrir à la région et d'offrir aux PME locales l'opportunité de travailler sur nos grands sites, explique le directeur des achats Rémy Grenier. Il est bon de rouvrir ses marchés et de renouveler ses idées. » Cette première édition était réservée aux industriels et prestataires de service de l'industrie, avant un probable élargissement à d'autres secteurs cet automne.
Les CCI inventent le speed-dating pour patrons pressés
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