L'entreprise Optitec (Vendargues - 34), spécialisée dans le traitement des surfaces et l'application technique de peinture en poudre thermodurcissable, annonce qu'elle vient de finaliser une nouvelle technologie en matière de peinture.

« Ce nouveau procédé écologique, nommé WoodLaq, est destiné aux produits dérivés du bois, explique le dirigeant d'Optitec, Luc Martin. Il est basé sur l'utilisation de peintures poudres basses températures ou photo-réticulables, et permet de traiter des matériaux thermosensibles. Cela nous ouvre les portes de nouveaux marchés comme l'ameublement, la PLV ou le bâtiment. »

Il y a une semaine, Optitec a signé ses premiers contrats avec deux de ses clients historiques, Michelin et Citroën, pour des supports de PLV.

« Notre objectif est, entre autres, de travailler en co-branding avec des fabricants de peinture ou avec des clients applicateurs, annonce Luc Martin. Comme AkzoNobel, par exemple, qui bénéficie d'une belle notoriété auprès de tous les grands designers, les maîtres d'ouvrage ou les architectes... Il s'agit de mettre en place une offre pour les maîtres d'ouvrage type Ikea. »

« Nous travaillons également une nouvelle démarche, « smartec », en collaboration avec Transferts LR pour intégrer du marketing à l'innovation, ajoute Luc Martin. Cela nous permet d'intégrer une démarche de réflexion sur la façon de communiquer, d'amener des éléments différentiateurs en terme de communication. WoodLaq est un procédé vert, sans solvant, ce qui est rare sur le bois. Nos clients sont demandeurs de ce type de « green » arguments. »

Le chef d'entreprise mise sur un démarrage à 5 % du chiffre d'affaires avec ce nouveau procédé : « Comme pour tout process lié à l'innovation, il y a une part d'incertitude liée à l'inertie du marché, mais cette nouvelle technologie peut rapidement peser beaucoup ».

Optitec, qui emploie 60 salariés (dont 25 à Vendargues) a réalisé un chiffre d'affaires consolidé de 5,9 M€ en 2012, que Luc Martin prévoit de monter à 6,6 M€ en 2013.

L'entreprise investit chaque année 150 000 € en R&D.

Elle est en train de finaliser une ouverture du capital, afin « d'assurer [ses] développements en France et à l'international ».

Cécile Chaigneau

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Légende : Le nouveau procédé mis au point par Optitec s'adresse aux produits dérivés du bois.
Crédit photo : Édouard Hannoteaux.