Installée à Montpellier (34) et spécialisée dans l'édition de logiciels pour avocats, Secib a réalisé récemment le rachat de Dictaplus, une entreprise implantée en France, éditrice de solutions de reconnaissance vocale.
« Cette PME possédait deux branches : une branche dédiée aux avocats, une autre pour le domaine du médical, explique Hugues Galambrun, directeur général de Secib. Fin 2012, nous avons racheté la totalité de Dictaplus, qui est devenue notre filiale à 100 %. Comme nous souhaitons rester sur le créneau du marché de l'avocature, nous avons revendu l'activité du médical. »
La PME de 70 salariés (une quarantaine d'emplois a été créée ces 3 dernières années), et qui affiche un chiffre d'affaire consolidé de 10 M€ en 2012, nourrit le projet de « maîtriser la totalité de la chaîne de production des cabinets d'avocats », annonce Hugues Galambrun : en 2012, Secib est également entré au capital d'Ecostaff, une petite société d'externalisation de secrétariat.
Parmi les projets futurs, de la croissance externe, et des développements de produits en interne : « Chaque année près d'1,2 M€ sont investis dans la R&D, mais nous projetons d'acquérir d'autres petites sociétés éditrices de logiciels pour rester centrés sur notre cœur de métier ».
Des projets possibles, au regard de la croissance à trois chiffres affichée par la société depuis cinq ans.
Quant au développement à l'export, il n'est pas tout à fait à l'ordre du jour : « Le marché français est loin d'être saturé, indique le directeur général. Nous avons encore cinq à sept années devant nous avant que les avocats soient tous informatisés. »
Pourtant, les yeux commencent à se tourner vers le Maroc, où la demande est importante et où le droit est le même qu'en France. « Nous réfléchissons sur la façon dont nous pourrions nous implanter là-bas, à Casablanca par exemple ».
Amandine Ascensio
Légende : Secib, PME spécialisée dans l'édition de logiciels pour avocats est installée à Montpellier
Crédit photo : Secib
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