Seuls trois sièges étaient en jeu en Languedoc-Roussillon, une région qui compte 12 sénateurs : un en Lozère et deux dans les Pyrénées-Orientales.
Aucun des prétendants sortants, tous UMP - Jacques Blanc en Lozère, Jean-Paul Alduy et Paul Blanc dans les Pyrénées-Orientales - , n'a réussi à se maintenir. Résultat : la gauche rafle deux des trois sièges en jeu.
Le président Bourquin devient sénateur
Sans suspens, le président de Région (DVG) Christian Bourquin a été élu sénateur des Pyrénées-Orientales à la majorité dès le premier tour avec 53,9 %. Exclu du PS depuis son soutien à Georges Frêche en 2010, Christian Bourquin pourra cumuler ses postes de président de Région et de sénateur (ce qu'interdit les statuts du parti). Avec cette victoire, la gauche ravit donc un siège à la droite dans un département traditionnellement acquis à l'UMP.
Fin de règne pour Jean-Paul Alduy
La division de la droite aura été fatale au président de l'Agglomération de Perpignan et ex-maire de Perpignan. Après dix ans de mandat, il doit céder son siège au président départemental de l'UMP, François Calvet, le député-maire du Soler, à 43,76 % contre 30,62 %.
Jean-Paul Alduy a sans doute payé son rapprochement avec le centriste Jean-Louis Borloo, qui pourrait être candidat aux élections présidentielles de 2012.
Alain Bertrand, nouvel homme fort de la Lozère
Jacques Blanc (UMP), sénateur sortant de Lozère, a été battu par Alain Bertrand (PS) de 4 voix (169 voix contre 173 voix). Au premier tour, le maire de la Canourgue, ancien secrétaire d'État et ancien président de Région, menait d'une courte voix. Par cette victoire, Alain Bertrand s'affirme comme le nouvel homme fort de la Lozère, lui qui a remporté la mairie de Mende à la droite en 2008, puis est devenu vice-président de Région en 2010.
Gwenaëlle Guerlavais
Légende : Christian Bourquin, Alain Bertrand et François Calvet, les trois nouveaux sénateurs du Languedoc-Roussillon.
Crédit photo : Christine Caville, Ville du Soler (F. Calvet)
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