Sup de Co en pourparlers avec l'ISEM et l'IAE

Didier Jourdan, directeur de Sup de Co, étudie plusieurs options pour faire évoluer le périmètre du groupe. La décision reviendra à la nouvelle gouvernance installée à la rentrée.

Le groupe Sup de Co Montpellier Business School ne veut pas rester inactif face à l'accélération des fusions entre écoles de management en France.

Euromed Marseille et Bordeaux École de Management (BEM) ont fusionné en janvier 2012, avant qu'une nouvelle fusion entre BEM et le groupe ESC Pau ne soit annoncée le 15 mai.

Jusqu'à la veille de cette annonce, ESC Pau était elle-même impliquée dans le projet France Business School, lancé fin 2011, qui vise à rapprocher les écoles de Brest, Amiens, Troyes, Clermont-Ferrand, et l'Escem (Tours-Poitiers).

Selon nos informations, Didier Jourdan, directeur de Sup de Co, a récemment reçu une proposition d'Euromed Marseille. Néanmoins, Didier Jourdan dit étudier d'autres options, notamment celle d'un rapprochement avec l'Institut des Sciences de l'Entreprise et du Management (ISEM - Université de Montpellier I) et l'Institut d'Administration des Entreprises (IAE - Université de Montpellier II), avec qui des discussions sont ouvertes.

« Dans le cas d'Euromed, nous devons encore prendre le temps d'en parler plus précisément, commente-t-il. Je regarderai avec attention ce qu'ils font en matière de diversité et de RSE. Néanmoins, je penche en faveur d'un projet avec l'ISEM et l'IAE, dédié aux sciences de la gestion, ce qui serait unique en France. Il rassemblerait de 5 000 à 7 000 étudiants et 150 professeurs, dans un mélange de cultures académiques qui réussit bien à Strasbourg, notamment. »

Par ailleurs, Sup de Co est en train de finaliser son passage sous statut associatif, après le vote de la CCIT de Montpellier (présidée par André Deljarry) en ce sens, puis le feu vert donné par la Préfecture de l'Hérault à la mi-mai.

La nouvelle gouvernance du groupe devrait intégrer, à la rentrée, des représentants de la CCIR Languedoc-Roussillon (présidée par Bernard Fourcade), du Conseil régional (présidé par Christian Bourquin), de grandes entreprises, et de la Fondation du groupe Sup de Co Montpellier.

« Sur la question des fusions, je ne ferai que fournir une analyse stratégique, précise Didier Jourdan. La nouvelle gouvernance devra déterminer quelle est la piste la plus porteuse. »

Contacté par Objectif, André Deljarry se borne à rappeler qu'il faut d'abord « passer sous statut associatif » :

« Les discussions avec de futures associations n'interviendront qu'entre septembre et décembre. »

Le Groupe Sup de Co Montpellier Business School compte 2 400 étudiants, 80 professeurs permanents et 90 personnels administratifs, pour un budget de 21 M€.

Anthony Rey

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Légende : Didier Jourdan, directeur du Groupe Sup de Co Montpellier Business School
Crédit photo: Christine Caville

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