Trois questions à Philippe Meysselle, directeur du réseau Méditerranée de BNP Paribas

« Notre présence internationale nous permet de développer des compétences en France »

BNP Paribas a signé le 6 octobre une charte de partenariat Entreprendre en France avec la CCI de Montpellier destinée à promouvoir le réseau des CCI dans le domaine de la création et de la transmission des entreprises. BNP Paribas a également paraphé avec Sup de Co une convention de partenariat visant à intensifier leur relation sur les sujets de la formation.


Quel sens donnez-vous à cette démarche ?
Je suis heureux de consolider des relations déjà fortes avec nos partenaires. Nous avons à cœur d'être présents partout sur le territoire. Par mes fonctions au sein du réseau Méditerranée, j'ai davantage de relations avec les Chambres de commerce de PACA, mais cela évolue. Cette charte tombe à pic, car elle correspond tout à fait à l'engagement que nous voulons assumer pour le développement de l'économie française. Je vous rappelle que nous sommes un employeur de premier rang. Nous allons recruter 3 000 personnes au total en 2009, dont plus de 800 sur le seul réseau France.

Comment BNP Paribas va-t-elle ressortir de la crise financière des derniers mois ?
Le groupe s'est rapproché de Fortis. À cette occasion, il acquiert une dimension vraiment européenne, mais il conserve ses centres de décision en France et même en région. Grâce à cette présence internationale, nous allons donc aussi développer de nouvelles compétences en France.

Mais les PME reprochent toujours aux banques de comprimer le crédit...
C'est la difficulté en période de crise : savoir jusqu'où on peut s'exposer sans mettre en danger la collectivité. Pour une entreprise, cela suppose de s'appuyer sur des collaborateurs compétents. Pour une banque, cela implique de connaître au mieux les réalités économiques locales, en s'appuyant notamment sur l'expertise des CCI. Concernant les reproches des PME, je peux dire que les chiffres macros montrent que nous faisons toujours du crédit, même s'il y a des attentes que nous ne pourrons pas satisfaire. Sur la région Méditerranée, nos encours de crédit sont en hausse de 6% cette année, malgré une petite faiblesse en août, à 4,3%. Mais la fédération bancaire française a prévenu : il sera sans doute difficile de maintenir l'objectif de 3 à 4% pour cette année, fixé en 2008.

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