« Un carnet de commande qui reste à un niveau correct », indique Gérard Maurice, président de Vinci Construction France en Languedoc-Roussillon, pour évoquer l'année 2013, dans le rapport d'activité 2012.
Un niveau correct, c'est 156 M€ soit 7,4 mois d'activités assurées. Néanmoins, c'est légèrement moins que le carnet de commande de 2012 qui, lui, s'élevait à 195 millions d'euros.
Côté chiffre d'affaires, le groupe affiche plus de 257 M€ pour 2012 (soit une progression de 7,6%) par rapport à 2011, mais envisage 255M€ pour 2013.
« Nous envisageons en 2013 une baisse d'activité d'environ 1%, et un résultat opérationnel de + 3,5 % contre + 4,5% en 2012, indique Gérard Maurice. Cela s'explique par l'arrivée en 2012, d'une concurrence étrangère, essentiellement espagnole, dans les Pyrénées Orientales, et par la forte diminution des ventes de logement ».
D'autre part, selon le président de Vinci Construction Languedoc-Roussillon, la fin du dispositif Scellier freine les investisseurs, de même que les incertitudes qui planent sur le dispositif Duflot.
« Nous allons vivre en 2013 et en 2014, année électorale, une baisse des grands chantiers », annonce Gérard Maurice.
La commande publique concernant les musées de Nîmes ou Narbonne, la gare TGV de Montpellier, etc. ne seront pas construit avant 2015.
« Bien qu'ayant subi un léger recul, l'activité Bâtiment, en 2012, est restée soutenue, conclut Gérard Maurice. Mais, malgré une démographie favorable, les perspectives de cette activité restent préoccupantes pour les années à venir. »
Au 1er janvier 2013, l'effectif de Vinci Construction France en Languedoc-Roussillon se monte à 1 082 CDI.
Amandine Ascensio
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