Le ministre de l'industrie, Eric Besson, a annoncé, le 5 avril 2012, les résultats de l'appel d'offre lancé en 2011 pour cinq programmes d'éoliennes en mer.
Le projet dit des Deux Côtes, au large du Tréport (Seine-Maritime) n'a pas été attribué.
Il était porté par GDF Suez, actionnaire majoritaire de la Compagnie du Vent, société montpelliéraine qui a longtemps développé le projet. GDF Suez était pourtant le seul candidat à concourir pour ce site.
Le gouvernement a mis en avant une grille de tarifs trop élevés pour justifier sa décision, alors que GDF Suez a répliqué en mettant en avant de préserver ses « critères de rentabilité ».
Jean-Michel Germa, ex P-dg de la Compagnie du Vent, débarqué par GDF Suez en 2011, a aussitôt réagi, dans un communiqué publié le 6 avril :
« Aujourd'hui, ayant été écartée de l'appel d'offres, cette PME est fragilisée sur le plan économique et le projet essentiel sur lequel elle avait travaillé depuis des années ne verra pas le jour. Les relations entre PME et grands groupes, a fortiori dans un secteur clé comme celui de l'énergie, devraient être bâties dans une logique « gagnant-gagnant ». Si une cohabitation équilibrée avait pu s'engager entre La Compagnie du Vent et GDF Suez, les conclusions de l'appel d'offres et le destin de cette PME de Montpellier auraient sans doute connu un épilogue très différent. »
Anthony Rey
Légende: le projet des Deux Côtes, imaginé par la Compagnie du Vent
Crédit photo: Compagnie du Vent
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