Le groupe Ametis, créé en 2002 par Bertrand Barascud et l'architecte François Fontès, développe des résidences en locatif aidé (logements sociaux). De son implantation dans l'Hérault sont nées des directions régionales qui lui permettent de déployer son activité un peu partout en France.
L'entreprise montpelliéraine compte déjà une direction régionale à Marseille (dotée d'une agence à Nice), à Lyon, à Paris et à Toulouse.
« Rattachées à la direction de Lyon, nous ouvrirons dans quelques mois une agence, vraisemblablement à Annecy, et d'ici la fin 2016 une à Dijon, précise Bertrand Barascud. Nous ouvrirons d'ici quelques semaines une agence à Bordeaux, rattachée à la direction toulousaine, pour renforcer notre implantation en Aquitaine... Quant à la direction régionale de Paris, elle a vocation à se transformer en filiale. »
Il y a trois semaines, c'est à Nantes qu'Amétis ouvrait une nouvelle direction régionale pour couvrir les régions Bretagne, Pays de Loire, ainsi que les départements de Charente et Charente-Maritime.
« Nous avons déjà des projets en cours de signature, en Vendée et à Nantes, soit environ 250 logements, annonce Bertrand Barascud. Nous ouvrirons une direction régionale sur le Grand Est à Strasbourg début juillet prochain. Il ne restera plus que la région Hauts de France, sur laquelle nous irons plutôt en 2017. »
Réhabilitation : marché en observation
En 2015, Amétis a réalisé 1 500 ventes, dont 450 dans sa région d'origine, le Languedoc-Roussillon. Une part qui baissera mécaniquement en 2016 avec l'accroissement de l'activité sur le reste du territoire.
« Notre filiale Idéom, créée avec le groupe Hélénis et spécialisée dans le logement à coût maîtrisé, a vocation à suivre les implantations d'Amétis dans les régions », ajoute le dirigeant.
Quant à la création de la nouvelle entité dédiée à la réhabilitation de bâtiments, annoncée par Bertrand Barascud pour l'année 2016, elle ne se fera finalement pas avant la fin 2016.
« Il ne faut pas se tromper sur le marché, donc pour l'heure, on observe ce marché et on a repoussé sa création en fin d'année », commente Bertrand Barascud.
À ce jour, Ametis compte 90 collaborateurs (en comptant Idéom), pour un chiffre d'affaires de 175 M€ HT en 2015.
Comment la Ville de Montpellier a fermé son plus grand bidonville (165 personnes) grâce à un « village de transition »
Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !