MédiPôle Partenaires crée une structure dédiée à la recherche clinique

Le 23 janvier, le groupe catalan MédiPôle Partenaires, 3e groupe de cliniques privées en France, a annoncé la naissance d’une structure dédiée à la recherche clinique. Innov’Partenaires va permettre de structurer cette activité conduite par les médecins libéraux du groupe.
Cécile Chaigneau

Le groupe catalan de cliniques privées, le 3e en France, compte près de 9 000 salariés et 2 500 praticiens dans 62 établissements (dont 35 cliniques). Présidé par Philippe Gravier depuis avril 2016, il est particulièrement reconnu dans les domaines de la médecine-chirurgie-obstétrique, des soins de suite et de réadaptation, de la dialyse, de l'imagerie et de l'hospitalisation à domicile (1,1 million de patients traités en 2015).

C'est pour valoriser, dynamiser et faire connaître l'activité de recherche clinique pratiquée par les médecins du groupe que MédiPôle Partenaires annonce, le 23 janvier, la création d'un Groupe de coopération sanitaire (GCS), baptisé Innov'Partenaires. Cette structure dédiée à la recherche clinique et à la formation, en réalité créée en juillet 2016, est désormais opérationnelle.

800 publications scientifiques

« Un diagnostic interne a mis en évidence que cette activité n'était pas structurée au sein du groupe, observe Patrice Taubenblatt, chargé de mission Recherche clinique à la Direction du développement et des relations médicales, et aujourd'hui directeur opérationnel de Innov'Partenaires. Innov'Partenaires a pour objectif de soutenir cette démarche des médecins, qui produit de très bons résultats. La recherche médicale est un élément d'attractivité et de notoriété, à même d'attirer des patients, des médecins et des partenaires industriels. »

Ainsi, sur la période 2012-2015, les médecins du groupe ont-ils produit plus de 800 publications scientifiques (dont 25 % en 1er ou dernier auteur), et 190 études cliniques dont 50 % en oncologie.

« Les médecins se positionnent de plus en plus comme acteurs de la recherche clinique, pour des études interventionnelles (dont l'objectif est de tester l'efficacité, la tolérance et l'administration d'un produit, NDLR) ou observationnelles, ajoute Patrice Taubenblatt. La moitié des études cliniques sont interventionnelles, parmi lesquelles 50 % sont académiques et institutionnelles. Dans ce cas, en général, notre groupe est investigateur associé aux côtés de l'investigateur leader, le plus souvent un CHU. »

La nouvelle structure Innov'Partenaires, en apportant un support méthodologique, réglementaire et organisationnel, va notamment permettre aux cliniques du groupe d'être plus efficientes dans la mise en œuvre d'essais cliniques industriels.

Le groupe de coopération sanitaire sera doté d'un budget dédié, pour l'heure encore non fixé. Outre Patrice Taubenblatt, trois personnes et demie, jusqu'alors rattachées à la Direction du développement et des relations médicales dirigée par le Dr Valérie Carrat, travaillent désormais pour la nouvelle unité.

Cécile Chaigneau

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