Agnès Jullian confirme les sollicitations de Georges Frêche pour rejoindre sa liste

C'est le dernier rebondissement en date dans la préparation des élections régionales. La constitution des listes départementales a donné lieu ces derniers jours à un étonnant jeu de chaises musicales.

Agnès Jullian, P-DG de la société biterroise Technilum, a été sollicitée pour rejoindre dans l'Hérault la liste régionale que Georges Frêche est en train de monter en l'ouvrant à la société civile (où on devrait aussi retrouver le nom d'André Sylvestre, président de la Chambre Régionale de Métiers et de l'Artisanat).


Vous pourriez rejoindre Georges Frêche dans le combat électoral qui s'annonce. Qui a fait la démarche de solliciter l'autre ?
Je n'ai toujours pas pris ma décision. Il est probable qu'on m'a sollicité parce que je dis tout haut ce que d'autres pensent tout bas. La seule chose sûre, c'est que je partage la démarche de progrès de Georges Frêche dans l'organisation de la cité. Je me dis que son bilan, à la ville historiquement, puis à l'agglo et à la Région, est positif, et qu'on aurait du mal à y trouver des éléments négatifs comme dans d'autres collectivités. Mon but n'est pas de faire de la polémique politicienne avec tel ou tel autre candidat.


Votre société, Technilum, est basée à Béziers, et pourtant vous ne soutiendrez pas le sénateur-maire Raymond Couderc...

Béziers aura du mal à construire un futur en dehors de la région. Pour l'heure, j'observe que la moindre proposition du Conseil régional se heurte systématiquement à une réponse négative de la part de la ville et de son agglo, si bien qu'il n'y pas aujourd'hui le moindre projet régional sur le biterrois. Nous ne pouvons pas rester à la traîne de la sorte.


En deuxième place sur la liste de Georges Frêche, vous seriez éligible. Pour quelle délégation ?
Tout dépend de mon entreprise, car je n'ai pas de velléité politique pure. Être élu, c'est une autre vie. Je ne suis pas encore sûre de pouvoir tout gérer en terme de charge.

Pour le reste...

Le mercato des listes départementales a commencé.
Du côté UMP, Raymond Couderc réalise un joli coup avec Elyett Hermann, qui occupait le poste de directrice de la culture à la Ville de Montpellier jusqu'à l'automne dernier. Elle pourrait se trouver en deuxième position sur la liste que le sénateur-maire de Béziers conduira dans l'Hérault. Chez Région Écologie, on enregistre l'arrivée de Maryse Arditi, vice-présidente en charge de la formation professionnelle au Conseil régional. Elle pourrait figurer sur une liste dans l'Aude, sans revendiquer toutefois de place éligible.

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