Alcediag et SysDiag se rapprochent

La filiale d'Alcen créera une unité mixte avec la biotech montpelliéraine SysDiag en janvier 2015. Fruit de la diversification du groupe (35 sociétés) dans le diagnostic médical, elle concrétise l'implantation d'Alcen à Montpellier, à Cap Delta.  

Alcediag et SysDiag, PME de biotechnologie dirigée par Franck Molina et basée à Cap Delta, à Montpellier, finalisent la création d'une nouvelle unité mixte, prévue pour le 1er janvier 2015.

Alcediag est une filiale récemment créée par Alcen, groupe parisien actif dans de nombreux métiers (CA : 156 M€, 1 500 salariés, 35 sociétés présentes dans la défense et la sécurité, l'énergie, les machines médicales et l'aéronautique) et concrétise sa diversification sur le marché du diagnostic médical.

« Notre volonté de nous diversifier dans le médical passait, au départ, par notre filiale PMB, qui construit des cyclotrons à application médicale, explique Dina Weissmann, directrice générale déléguée d'Alcediag. Celle-ci a racheté, en 2013, un portefeuille de brevets portant sur des diagnostics sanguins pour les maladies psychologiques et sur une plate-forme in vitro contre la neurotoxicité potentielle des molécules en développement ou sur le marché. Après avoir collaboré avec SysDiag sur ces produits, nous avons voulu aller plus loin avec eux, en créant une filiale dédiée. »

Installée en rez-de-chaussée à Cap Delta depuis la fin 2013, Alcediag a mis en chantier 1 000 m2 dans un étage supérieur, précédemment réservé par Sanofi, en vue de construire ses nouveaux locaux, dont l'inauguration est prévue en novembre 2014.

Alcediag, qui emploie aujourd'hui sept personnes sur place, prévoit d'atteindre la barre des 25 ou 30 salariés au sein de cette unité mixte, en comptant SysDiag.

Interrogée sur la possibilité d'implanter à Montpellier, à terme, une activité lourde telle que la construction de cyclotrons médicaux, Dina Weissmann n'exclut aucune hypothèse.

« Alcen a vocation à se développer à Montpellier, souligne-t-elle. La ville peut compter sur la présence d'Eurobiomed, un pôle de compétitivité qui fonctionne bien, bien positionné en Europe, très focalisé sur le diagnostic. On ne s'interdit rien. À l'avenir, nous pourrions implanter des technologies qui bénéficieraient du savoir-faire des autres filiales du groupe, en électronique, en physique, etc. Autant de domaines indispensables au diagnostic de demain. »

Anthony Rey

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Légende : Cap Delta, où s'installe Alcediag
Crédit photo : CNRS-SysDiag / David Jean

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