La société DMS (Diagnostic Medical System) a présenté, lors du Congrès européen de radiologie, organisé du 7 au 11 mars à Vienne, la première solution de reconstruction 3D à partir d'images réalisées par un ostéodensitomètre (appareil permettant de mesurer la densité de l'os).
Présentée par DMS comme une première mondiale, cette solution 3D devrait permettre d'améliorer sensiblement le diagnostic de l'ostéoporose.
Caractérisée par une diminution de la densité des os, l'ostéoporose cause près de neuf millions de fractures par an dans le monde.
Obtenue avec le soutien de la Région et d'OSEO, cette technologie, baptisée 3D DXA, est le fruit d'une collaboration internationale entre divers laboratoires européens et le service R&D de DMS, qui travaille depuis 20 ans sur ce type de diagnostic.
« Les travaux menés ouvrent la porte à une nouvelle ère, non seulement dans le diagnostic de l'ostéoporose mais plus généralement dans l'approche diagnostique des pathologies osseuses, déclare Jean-Paul Ansel, président de DMS. DMS envisage, à plus long terme, d'étendre ces études à d'autres sites anatomiques du squelette. Cette technologie permettra ainsi de réaliser des examens osseux avec des coûts plus faibles et à partir d'une technique moins irradiante pour le patient que les solutions actuelles. »
La société montpelliéraine DMS, spécialisée dans les technologies dédiées au diagnostic médical, a réalisé un chiffre d'affaires de 28 M€ en 2012 (+ 32 %).
Anthony Rey
Lire également :
Le chiffre d'affaires de DMS en hausse de 32 %
Légende : DMS conçoit et commercialise des tables de radiologie et des ostéodensitomètres.
Crédit photo : DMS
Eolien en mer flottant : à Port-la-Nouvelle, Qair raccorde son projet de ferme-pilote mais enfonce le clou sur la fragilité de l’équilibre financier
Il n'y a actuellement aucun commentaire concernant cet article.
Soyez le premier à donner votre avis !