Des offres de reprises, mais seulement partielles, sont parvenues jusqu'à l'administrateur judiciaire qui gère depuis février la liquidation judiciaire de Spanghero.
C'est à l'issue d'un comité d'entreprise du 17 mai 2013 que les syndicats ont été informés des options qui leur sont pour l'heure présentées. La première offre de reprises, qui permettrait de conserver sur le site 100 salariés (sur les activités de plats cuisinés et de transformation de la viande) est faite par Laurent Spanghero, le fondateur de l'entreprise, vendue à la coopérative basque Lur Berri en 2009.
« J'ai toujours dit que je ne laisserai pas tomber cette entreprise tant qu'on peut sauver quelque chose », déclare-t-il à la presse.
Le second dossier est présenté par les salariés eux-mêmes et prévoit le maintien d'une soixantaine d'emplois dans un premier temps. « Ce que nous espérons, c'est que ce soit Laurent Spanghero qui reprenne le site », indique Jean Aparicio, le représentant FO.
Quoiqu'il en soit, selon la préfecture de l'Aude, ces offres ne couvrent que « partiellement les besoins du site industriel ». De fait, l'administrateur judiciaire a décidé de repousser jusqu'au 31 mai la date limite de dépôt des offres de reprises.
Les salariés, menacés par un inévitable plan social, seront fixés sur leur sort le 28 mai, date à laquelle le plan sera divulgué. Il devrait favoriser une reprise de Spanghero, qui pourrait même changer de raison sociale.
Amandine Ascencio
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Crédit photo : Christian Aniort
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