Dix ans après le CHU de Nîmes, GFC Construction va lancer les travaux du tout nouvel institut de cancérologie de Nîmes, sur le même site.

Le bâtiment, composé de plusieurs unités « high tech » et de 158 lits, s'étend sur une surface de 16 000 m2 qui rassemblera des établissements de santé publics et privés.

Le contrat de près de 36 M€ prévoit une livraison à fin 2014 pour l'ensemble.

GFC Construction, implantée dans la région lyonnaise, et opérant dans le quart sud-est de la France, a déjà réalisé des projets hospitaliers comme celui du nouvel hôpital d'Estaing à Clermont-Ferrand (63), mais aussi dans la région avec le Centre Régional de Lutte contre le Cancer Val d'Aurelle à Montpellier (34), le nouveau plateau technique de l'hôpital de Sète (livraison janvier 2013) ou la rénovation des 2 unités de stérilisation du CHRU de Montpellier (livraison de la 2e unité début 2013).

Pour le directeur François Gallix, qui a suivi de près le dossier depuis le lancement de l'appel d'offre en 2010 par le CHU de Nîmes, puis en octobre 2011 durant la phase de conception :

« Chaque projet hospitalier est technique et spécifique. Ici, son originalité réside notamment sur l'établissement des cinq bunkers de l'unité de radiothérapie (situé sur un des futurs plateaux techniques). Leur matière est composé d'un béton renforcé (à base de baryte) qui empêche le passage des rayon X. Par ailleurs, nous avons réuni autour de nous les ingénieries les plus spécifiques ».

Le futur institut de cancérologie sera relié au site du CHU Carémeau par une galerie de 125 mètres de long.

Il est aussi prévu que l'édifice respecte la typologie du terrain actuel (colline attenante) et évite ainsi de lourdes opérations de terrassement.

Un aspect plus « ergonomique » intègrera les contraintes pour le personnel hospitalier : une longueur de couloirs limitée pour moins de déplacements etc.

Les retombées des travaux pour l'économie locale mobiliseront jusqu'à 120 personnes.

« Ce projet se réalise dans la région de Nîmes, souligne François Gallix. Nous avons donc l'intention de faire participer au mieux les entreprises locales. C'est le gage d'un acte citoyen. Par ailleurs nous ne savons pas tout faire. Alors, si l'on peut aider à faire passer la crise pour certaines entreprises locales de BTP... »

Mickaël Attiach

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Légende : Le projet de l'institut de cancérologie du CHU de Nîmes
Crédit photo : Michel Beauvais & Associés