Une page se tourne dans la vie politique Lozérienne. L'adversaire historique de Georges Frêche, Jacques Blanc (UMP), ne sera pas candidat aux élections sénatoriales du dimanche 18 mars 2012.
C'est pourtant bien lui, l'homme battu lors du scrutin de septembre, qui a introduit le recours auprès du conseil constitutionnel ayant permis l'invalidation de l'élection du maire de Mende, Alain Bertrand.
Mais voilà, l'ancien secrétaire d'Etat auprès du ministère de l'Agriculture (1977-1978) du deuxième gouvernement de Raymond Barre souhaite tourner la page.
À 73 ans, Jacques Blanc affirme :
« Je vais me consacrer un peu à moi-même. Jouer au golf, faire du vélo. Ces trois derniers mois, j'ai appris à vivre sans être sénateur. »
Député à plusieurs reprises, ancien président de Région (1986-2004), sénateur entre 2001 et 2011, Jacques Blanc quitte la scène politique nationale pour se consacrer davantage à ses implications locales.
« J'ai décidé ne de pas être candidat mais de continuer à me battre avec détermination sur tous les grands dossiers lozériens, comme le classement des Causses et Cévennes à l'Unesco, le tourisme... »
Jacques Blanc demeure également maire de la Canourgue. Un poste dont il n'a quitté le siège que l'espace d'un mandat (2001-2008) depuis 1971.
Thomas Tedesco
Légende : Jacques Blanc
Crédit photo : Edouard Hannoteaux
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