Advicenne va commercialiser de nouveaux médicaments

Spécialisée dans la création de traitements contre les maladies orphelines pédiatriques, l'entreprise nîmoise dirigée par Luc-André Granier commercialisera en fin d'année un médicament traitant l'épilepsie de l'enfant, pour le compte d'un laboratoire anglais.
Luc-André Granier annonce la finalisation de deux traitements

Le développement d'une molécule pour la création d'un médicament est loin d'être un long fleuve tranquille... Depuis sa création en 2007, le laboratoire nîmois Advicenne (17 salariés) travaille sur le développement de traitements contre les maladies orphelines pédiatriques, d'une part, et à la commercialisation en France de médicaments pour le compte de laboratoires étrangers, d'autre part.

C'est ainsi qu'il s'apprête, d'ici la fin de l'année, à commercialiser Likozam, un médicament créé par un laboratoire anglais.

"Chaque pays possède sa règlementation et ses obligations administratives propres, explique le Dr Luc-André Granier, le P-dg d'Advicenne. Aussi, les laboratoires cherchent des partenaires locaux à même de leur ouvrir les portes de certains marchés. De façon très courante dans le secteur, le prix final est ensuite partagé entre les deux partenaires."

Un nouveau DGA

L'an prochain, le laboratoire nîmois entend soumettre l'enregistrement de sa molécule ADV7103, en vue d'une commercialisation prévue en 2018. Pour ce faire, l'entreprise vient de recruter Ludovic Robin comme directeur général délégué en charge du business et de la stratégie. Son rôle : nouer des partenariats avec des laboratoires européens à même d'ouvrir les portes de leurs marchés intérieurs aux futurs médicaments développés par le labo.

En début d'année, Advicenne, qui compte des actionnaires privés - bpifrance et le fonds toulousain iXO - à son capital, avait annoncé la cession d'un produit en anesthésiologie pédiatrique au laboratoire suisse Primex Pharmaceuticals. Actuellement en phase de préenregistrement, ce produit, qui devrait connaître le début de sa vie commerciale d'ici un an est issu d'une collaboration avec le CHU d'Amiens. Il a fait l'objet d'une transaction d'un "montant global de plusieurs dizaines de millions d'euros", explique le Dr Luc-André Granier.

En parallèle, Advicenne, qui ne dévoile pas son chiffre d'affaires, travaille au développement de deux autres médicaments dans les domaines de la neuropédiatrie et de la néphropédiatrie.

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