L'UNîmes va ouvrir une filière STAPS et un Campus Bien-être

La ministre de l'Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, était présente à Nîmes (30), le 28 novembre, pour la présentation des projets de filière STAPS et de campus orienté sport et bien-être que porte l'université gardoise. Une offre supplémentaire dans une région Occitanie où 600 bacheliers n'ont pu être accueillis dans cette filière, en 2016, faute de places et d'équipements.
La ministre F. Vidal, aux côtés d'E. Roux (UNîmes) et des élus présents pour cette pose de 1e pierre

L'Université de Nîmes (UNîmes) a annoncé, le 28 novembre, qu'elle ouvrira une filière STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportivesà la rentrée 2018. Elle proposera deux parcours en licence : Management du Sport et Activité Physique Adaptée-Santé.

"LUNîmes est dans une dynamique qui lui permet d'imaginer des projets innovants correspondant à son bassin de vie - puisque la demande des étudiants pour la filière STAPS est forte - tout en se différenciant des formations voisines, notamment à Montpellier et Avignon, décrit Emmanuel Roux, président de l'UNîmes. Cette nouvelle offre s'articulera sur des axes tels que la prévention primaire, le bien-vivre ou le tourisme, et s'appuiera sur des unités qui développeront des applications et l'utilisation d'objets connectés."

Une demande de formation qui explose

L'équipe pédagogique se composera de deux enseignants-chercheurs et de deux enseignants du second degré. Elle s'appuiera sur les autres filières de l'UNîmes (dont le design, la psychologie, etc.) mais aussi des partenaires tels que l'Institut Méditerranéen des Métiers de la Longévité.

L'annonce de cette nouvelle filière s'est faite en présence de Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, et de nombreux élus gardois et régionaux, dont la présidente du Conseil régional Occitanie, Carole Delga. Elle intervient, en effet, dans un contexte à la demande d'inscription dans les filières STAPS, tant en France qu'en région, excède largement l'offre disponible.

"STAPS est une filière en tension car contrairement à d'autres, les besoins en équipement et les contraintes matérielles sont tels qu'il y a peu de marge de manoeuvre quand les demandes d'inscription augmentent sensiblement, note Frédérique Vidal. En 2017, seuls 15 600 jeunes ont pu être inscrits, sur les 23 000 bacheliers qui avaient placé STAPS en premier voeu. Ma politique en ce domaine est d'arrêter de subir ces pénuries de places, de structurer l'offre de formation en multipliant les passerelles et en la présentant de façon consolidée aux bacheliers. Le projet de l'UNîmes est une de ces solutions."

"La filière STAPS en région répond à un fort engouement des jeunes, avec 2 700 places disponibles à ce jour à Font-Romeu et à Montpellier - mais 600 bacheliers candidats en 2017 n'ont pas pu être inscrits, complète Carole Delga. Avec le projet de l'UNîmes, ce sont 200 places qui se rajouteront en 2019. C'est un élément différenciant pour cette université, et c'est aussi un signal fort à la jeunesse, dans une région où 30 % de la population a moins de 25 ans."

Un nouveau campus dédié

Cette future filière STAPS se double d'un projet de Campus orienté bien-être et sport. Il se composera d'un pôle sportif de 3 M€ (gymnase et salle polyvalente), livrable en septembre 2019 ; d'un pôle santé et vie étudiante de 520 000 € ; et d'un pôle de restauration CROUS de 750 000 €.

La clef de répartition des financements est la suivante : État (1 M€), Région (500 000 €), Département du Gard (500 000 €), Nîmes Métropole Agglomération (500 000 €), Ville de Nîmes (500 000 €), CROUS-CNOUS (750 000 €) et UNîmes (520 000 €). "La Ville de Nîmes apporte des financements et mettra aussi à disposition des infrastructures en attendant que le pôle naisse en septembre 2019", annonce le premier adjoint, Franck Proust, tandis que Yvan Lachaud, président de l'Agglo souligne : "Ce sont 5 M€ que nous consacrons à l'enseignement supérieur et la recherche, car il n'y pas de développement économique sans eux : les secteurs du sport et du bien-être en sont l'illustration dans la région".

L'UNîmes, née en 2007, est la dernière université autonome créée à ce jour en France. Elle compte 4 500 étudiants inscrits, soit une augmentation de 25 % des effectifs en cinq ans.

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