Hydro-Decap, TPE fondée en 2009 à Saint-Just (34), s'est spécialisée dans le traitement hydraulique et mécanique des surfaces : effacement des signalisations horizontales au sol, installation d'adhérences et de rugosités au niveau des ronds-points ou des passages piétons, maintenance et régénération des sols industriels...

« Notre cœur de métier, c'est de travailler en amont pour des acteurs du revêtement et de la signalisation, des étancheurs, des peintres », explique Fabrice Martin.

Parmi ses plus gros chantiers, l'entreprise a ainsi réalisé, de 2014 à 2015, la préparation des surfaces des tabliers d'ouvrages d'art de la LGV-Contournement Nîmes-Montpellier.

« Notre plus-value, c'est d'employer du matériel de haute technologie verte, aussi respectueuse de l'environnement que possible, avec notamment une totale maîtrise des déchets. »

Hydro-Decap, grâce à son unité mobile, utilise ainsi des techniques de grenaillage, de micro-rabotage, de sablage et micro-sablage et de décapage ultra et très haute pression, allant de 500 à 2 500 bars eau chaude.

Une position centrale

Installé dans l'Hérault depuis sa création, Fabrice Martin a envisagé de déménager son entreprise (deux salariés) en Lozère, un département où Hydro-Decap a déjà travaillé.

Il trouve un atelier de 560 m², avec maison attenante, sur la commune du Massegros. Accompagné par Lozère Développement, par l'agence régionale de développement économique Ad'Occ et par la Chambre des métiers de Lozère, il met rapidement son projet à exécution et s'y installe définitivement en septembre 2018.

« Il y a de nombreux avantages à ce déménagement, explique le dirigeant. Je suis maintenant propriétaire d'un hangar plus grand pour entreposer tout le matériel, à tel point que je vais pouvoir en mettre une partie à la location. D'un point de vue stratégique, je ne suis qu'à 20 minutes de l'A75, à 1h30 de Montpellier et à 1h45 de Clermont-Ferrand. »

L'objectif est ainsi d'étendre sa clientèle sur les départements de la Lozère, de l'Aveyron, du Cantal, de la Haute-Loire et jusqu'au Puy-de-Dôme, tout en conservant ses clients historiques du bassin méditerranéen.

« De nombreux majors sont aussi installés sur ce secteur et pas des moindres : Colas, Bouygues, Vinci... », souligne-t-il.

Se diversifier vers l'agroalimentaire

Le chef d'entreprise démarche actuellement les principales entreprises du BTP du Massif-Central, les artisans, les peintres. Il a déjà réalisé son premier chantier d'importance en Lozère avec le décapage de l'avenue des Gorges du Tarn, dans le cadre des travaux de la future rocade ouest de Mende.

« Nous allons également creuser davantage dans le secteur de l'agroalimentaire et retrouver notre cœur de métier en prospectant du côté d'une grosse usine de pneumatiques à Clermont-Ferrand, où les besoins sont énormes. »

L'entrepreneur projette déjà d'augmenter son chiffre d'affaire, de 250 000 € aujourd'hui à 300 000 € d'ici 2020, et de recruter un 3e salarié dès 2019.