L'autoroute reliant l'Espagne à la France coupée par les agriculteurs espagnols

L'autoroute reliant l'Espagne à la France en Catalogne était coupée ce mardi 27 février en raison d'une nouvelle mobilisation des agriculteurs espagnols contre les difficultés du secteur.
Le 27 février au matin, des agriculteurs espagnols étaient rassemblés avec leurs tracteurs sur l'AP7, et la préfecture des Pyrénées-Orientales décidait de bloquer la circulation sur l'A9 « dans le sens Nord-Sud (...) au niveau de la grande barrière de péage du Boulou » afin d'éviter les bouchons.
Le 27 février au matin, des agriculteurs espagnols étaient rassemblés avec leurs tracteurs sur l'AP7, et la préfecture des Pyrénées-Orientales décidait de bloquer la circulation sur l'A9 « dans le sens Nord-Sud (...) au niveau de la grande barrière de péage du Boulou » afin d'éviter les bouchons. (Crédits : Vinci Autoroutes)

Ce mardi matin 27 février, des dizaines d'agriculteurs espagnols étaient rassemblés avec leurs tracteurs sur l'AP7 (autoroute espagnole reliant la frontière française depuis le col du Perthus en Catalogne, à Estepona en Andalousie), où le trafic était coupé dans les deux sens au niveau de Pontos, dans la province de Gérone, à une quarantaine de kilomètres de la frontière, ont indiqué les autorités régionales.

Afin d'éviter des kilomètres de bouchons, la préfecture des Pyrénées-Orientales a décidé de bloquer la circulation sur l'A9, dans la continuité de l'AP7 côté français, « dans le sens Nord-Sud (...) au niveau de la grande barrière de péage du Boulou ».

« Les poids lourds circulant dans le sens Nord-Sud seront stockés sur l'autoroute A9 à partir de Leucate et ce jusqu'au Boulou, sans possibilité de sortir de l'A9, dont toutes les sorties seront fermées dans ce même sens », a-t-elle ajouté dans un communiqué.

D'autres routes étaient coupées par les agriculteurs côté espagnol, comme l'autoroute A2 qui relie Barcelone à Madrid.

Cette mobilisation, à l'appel notamment du syndicat catalan Unió de Pagesos, entend dénoncer, entre autres, la concurrence jugée « déloyale des importations » venant de pays non membres de l'Union européenne et une bureaucratie et des normes que les agriculteurs estiment trop lourdes. Le 26 février, des milliers d'agriculteurs espagnols ont manifesté dans le centre de Madrid où ils sont de nouveau entrés en tracteur.

Les agriculteurs espagnols stigmatisés

Les agriculteurs espagnols sont mobilisés depuis le 1er février. Ce jour-là, les transporteurs espagnols avaient dénoncé la « violence » des actions organisées en France par les agriculteurs, demandant aux autorités de garantir la libre circulation des marchandises et de mettre fin aux « agressions » des chauffeurs routiers. Dans un communiqué, la Confédération espagnole du transport de marchandise (CETM), l'une des principales organisations du secteur, dénonçait alors des « camions dévalisés et pillés » et des chauffeurs « qui ont peur de circuler car les manifestants les menacent et les insultent » sur les barrages organisés par les manifestants français. Le syndicat de transporteurs évoquait notamment les actions menées à la barrière de péage du Boulou, à quelques kilomètres de la frontière espagnole, et dénonçait une passivité, selon lui, de la gendarmerie française face aux attaques de camions venant d'Espagne.

Depuis le début du mouvement de colère des agriculteurs, les critiques se multiplient en effet en France contre les agriculteurs espagnols, accusés d'inonder le marché français avec des produits à bas prix utilisant une plus grande quantité de produits phytosanitaires qu'en France.

Des critiques qui ont été vivement dénoncées par la filière agricole en Espagne, mais aussi par le gouvernement, qui a assuré que les « normes de production et de commercialisation » étaient « les mêmes dans tous les Etats membres ».

Sujets les + lus

|

Sujets les + commentés

Commentaire 1
à écrit le 27/02/2024 à 13:12
Signaler
ce probleme de l'agriculture n'est pas francais maisles responsable sont les memes m macron et canfin et mme van der leyen personne a degager

Votre email ne sera pas affiché publiquement.
Tous les champs sont obligatoires.

-

Merci pour votre commentaire. Il sera visible prochainement sous réserve de validation.