Le Lozérien Hobbystreet se lancera au niveau national mi 2015

Cobiive adopte le nom Hobbystreet pour son lancement national. D'ici juillet 2015, la start-up proposera à ses clients "retail" d'une trentaine de villes de booster leurs ventes, avec un objectif, à terme, de 500 commerçants inscrits sur sa plate-forme collaborative.
Albane Monjot, Ganaël Bascoul et Sandrine Planchon, les 3 associés d'Hobbystreet.

La société lozérienne Cobiive de Banasac (48) change de nom et adopte l'appellation Hobbystreet. Cette jeune SAS, créée en 2013, tente de faire sa place sur internet avec un réseau social d'un genre nouveau.

Sur hobbystreet.fr, les entrepreneurs peuvent organiser des manifestations, par le biais d'une plate-forme web collaborative de partage de savoir-faire et d'activités de loisir sous la forme d'ateliers collectifs. Avec l'opportunité offerte aux animateurs d'être rétribués pour leurs ateliers, Hobbystreet s'oriente vers un média axé sur les interactions.

"Notre cible est le retail (commerçants, artisans, etc.), en proposant d'organiser par l'intermédiaire de notre plate-forme des ateliers, en vue de réaliser différents objectifs : diversifier l'activité, mettre en avant un produit, fidéliser une clientèle, donner une identité à sa marque", explique l'une des associés de Hobbystreet, Sandrine Planchon.

Un objectif de 500 commerçants

L'entreprise, qui est donc forte d'une expérience locale, compte désormais s'étendre sur un territoire plus large, à l'échelle nationale. Une volonté qui part d'un constat : 62 % des Français disent préférer apprendre à faire plutôt que de consommer directement un produit ou un service dans des domaines comme la décoration, la cuisine, ou le bricolage.

"C'est une attente qui émane des clients, poursuit Sandrine Planchon. Nous avons fait des tests avec 29 commerçants en Lozère, avec 840 prospects inscrits sur le site et 300 participants officiels (payants). Par exemple, une esthéticienne de Lozère a organisé un atelier avec 5 participants payants (23 €). Quatre d'entre eux sont repartis avec 45 € de matériel. Cela génère un chiffre d'affaire horaire supérieur à toutes les prestations qu'elle propose".

Après les tests à l'échelle de la Lozère, l'entreprise compte lancer hoobystreet.fr mi 2015. En ciblant plus de 30 grandes villes en France dont Montpellier. L'objectif est d'atteindre rapidement les 500 commerçants inscrits et actifs, avec pour ambition un chiffre d'affaires de 120 000 € après un an d'exploitation. Et quelques recrutements, en webmarketing en 2016 puis en développement technique et marketing-communication en 2017.

Pour se financer, l'entreprise proposera deux formules : un système d'abonnements, et un système freemium dans lequel les commerçants reverseront 20 % de leurs gains à Hobbystreet.

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