French Tech : "La question du financement n’est pas encore finalisée mais elle viendra"

Nadine Faedo, directrice régionale de bpifrance, revient sur la labellisation French Tech, évoque les axes de travail 2015 et annonce poursuivre un travail étroit avec le Conseil régional.
Nadine Faedo, directrice régionale bpifrance

Les fonds promis dans le cadre de la French Tech pourraient être injectés sous formes de fonds propres dans les accélérateurs de start-ups. Avez-vous du nouveau sur ces investissements ?

French Tech, c'est d'abord un label qui identifie un territoire à caractère numérique. Il y a eu beaucoup de buzz autour de cette labellisation qui a permis une belle visibilité de nos entreprises. En ce qui concerne le financement, pour l'heure, rien n'est arrêté. Mais nous avons la certitude de la volonté d'en faire quelque chose. Au sein de bpifrance, cette question n'est pas encore finalisée mais elle viendra. Probablement début 2015. Ce qu'il faut surtout retenir, c'est cette labellisation.

 Quels sont le point fort et le point faible de notre région ?

Dans notre région, nous sommes bon en innovation. Le Languedoc-Roussillon est la troisième région française après l'Île-de-France et Rhône-Alpes en termes d'accompagnement à l'innovation par bpifrance. En revanche, nos entreprises ne restent pas suffisamment sur notre territoire à long terme. Le rachat d'une entreprise conduit souvent à un déplacement de son pouvoir décisionnel. Aujourd'hui, c'est un vrai challenge de réussir à les garder. Notre objectif est de muscler les entreprises de notre territoire. Quand d'autres régions ont, comme axe fort, de faire grandir leurs PME afin qu'elles deviennent des ETI, nous, nous agissons en faveur des TPE pour les hisser au rang de PME et plus loin... En 2013, 77 % des interventions de bpifrance concernaient des TPE. Nous accompagnons  toutes les entreprises, de tous secteurs, dès lors qu'elle est viable et détentrice d'un projet. Nous intervenons en garantie de prêts bancaires et en cofinancement aux côtés des banques. En somme, nous finançons notamment la partie incorporelle des projets d'entreprises, tels que le fonds de roulement ou l'innovation à faible valeur de gage.

 Quels sont les axes de travail de bpifrance Languedoc-Roussillon pour 2015 ?

L'année 2013 a été une année de construction et nous avons consolidé cette ligne de conduite en 2014. En 2015, grâce aux contacts étroits établis entre bpifrance et le Conseil régional, nous allons ciseler nos produits commun afin qu'ils soient plus en adéquation avec les attentes des TPE du territoire. Nous poursuivrons l'accompagnement des entreprises à fort potentiel avec, comme axes forts, l'innovation, l'internationalisation et l'investissement.

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