ICM : Jacques Domergue adopte une posture de rassembleur

La cérémonie des vœux de l’Institut du Cancer de Montpellier, le 29 janvier, a donné l’occasion à son directeur général, Jacques Domergue, de dresser le bilan de sa mandature et de défendre sa candidature pour un renouvèlement de son mandat.

« Ce n'est pas Jacques Domergue qui parle, c'est le directeur de l'établissement », a lancé le chirurgien en introduction de la cérémonie des vœux de l'Institut du Cancer de Montpellier (ICM), vendredi 29 janvier.

Le propos n'est pas neutre tant il se fait l'écho de l'actualité. L'heure est à la nomination du directeur général de l'ICM. Jacques Domergue clôturera ses cinq années de mandat le 30 avril et il est candidat à sa propre succession.

Trois mois de procédure

Une première étape  du processus de désignation du futur DG a eu lieu le 11 janvier à Montpellier : les médecins de l'institut ont procédé à une consultation interne afin de départager les deux candidats à ce poste, Jacques Domergue et Marc Ychou. Rien n'est pour autant acquis puisque ce vote n'intervient pas dans la procédure légale.

« Nombre de personnes m'ont témoigné leur confiance, dont les médecins alors qu'on les disait contre moi, déclare Jacques Domergue. Je souhaite continuer ce chemin avec vous et tenir la barre de l'ICM pour encore quelque temps.»

Le 8 février, le conseil d'administration de l'ICM donnera son avis sur le sujet. Un second avis sera émis le lendemain par la Fédération nationale des centres de lutte contre le cancer (Unicancer). En bout de chaîne, c'est au ministre de la Santé que revient le pouvoir de nommer le directeur de l'institut. Marisol Touraine a jusqu'à la fin avril pour trancher.

Un établissement à l'équilibre

Évoquant son bilan, Jaques Domergue a fait savoir que sous sa mandature, l'équilibre de l'ICM a été maintenu, avec cette année, un excédent de 589 000 € et un accroissement de l'activité (+ 1,4 % en oncologie médicale, + 3 % en chirurgie et + 3 % en radiothérapie). Le budget actuel de l'institut est de 109 M€. « Il était de 82 M€ à mon arrivée », précise le chirurgien.

Parmi les projets stratégiques des prochaines années figure le centre de protonthérapie, sujet sur lequel Toulouse et Montpellier sont en concurrence. Si aucune annonce décisive n'a été faite, Jacques Domergue précise toutefois que « des avancées positives ont eu lieu fin 2015 avec le soutien des collectivités locales (10 M€ de l'ancienne Région LR et 10 M€ de la métropole montpelliéraine) et l'acquisition d'un terrain par le Conseil général ».

« Mon rôle est de vous rassurer, conclut Jacques Domergue. L'établissement a toujours été très bien géré et cela doit continuer. Dans une situation de gros temps, il vaut mieux un capitaine qui a des rides qu'un jeune matelot. »

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