Objectif Languedoc-Roussillon : Qu'avez-vous fait depuis votre nomination la semaine dernière ?
Franck Proust : Je me suis imprégné des structures et de leur mode de fonctionnement. Les commissions se déroulent à Bruxelles et le vote à Strasbourg. C'est très intéressant. Il faut que je prenne mes marques car c'est complexe. Je lis beaucoup pour être pleinement opérationnel à la rentrée. J'ai gardé les deux collaborateurs de Dominique Baudis qui m'apprennent beaucoup. Ici, les partis politiques n'ont pas la même importance. Il y a plus de consensus et de nuances.
Objectif Languedoc-Roussillon : Quels sont les dossiers sur lesquels vous allez travailler ?
Franck Proust : Le jour de mon arrivée, le Parlement a adopté un rapport sur les rapports entre l'Union Européenne et les régions sur la période 2014-2020, avec la création de « régions intermédiaires ». Si cela aboutit, ce sera une formidable bouffée d'oxygène pour le Languedoc-Roussillon qui, puisqu'il entre dans ce cadre, pourra bénéficier de meilleurs taux de cofinancement de ses projets. Je vais aussi travailler sur la question des transports. Je vais défendre le plus possible les dossiers régionaux et Dieu sait qu'il y en a, entre le TGV, les routes... Par rapport à ma région, je souhaite m'inscrire dans la commission des vins, et sur les traditions ancestrales, si vous voyez ce que je veux dire (Franck Proust parle à mots couverts de la défense de la tauromachie, ndlr), car on en a bien besoin. Il y a une vraie complémentarité avec mon mandat local (de premier adjoint à la Ville de Nîmes, ndlr). Enfin, au sein du groupe PPE, je vais travailler sur les questions de commerce international.
Propos recueillis par Thomas Tedesco
Légende : Franck Proust, député européen
Crédit photo : Franck Proust
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