Gérard Bru acquiert le Mas de Theyron

Propriétaire du Château Puech-Haut à Saint-Drézéry (34), Gérard Bru vient de racheter en toute discrétion le Mas de Theyron, un domaine de 15 ha en appellation Languedoc Saint-Christol. Avec l'objectif de produire 50 000 à 60 000 bouteilles à terme.

Cent-quinze hectares, 1,5 million de bouteilles et un chiffre d'affaires annuel oscillant entre 8 et 9 M€... À la tête d'un fleuron de la viticulture languedocienne, Gérard Bru aurait pu s'assoupir sur les lauriers de Puech-Haut. Mais ce n'est pas le genre de cet entrepreneur né.

Son nouveau challenge, il l'a trouvé à Boisseron, au Mas de Theyron. « J'ai eu un coup de cœur pour ce domaine viticole historique, l'un des plus beaux du territoire. Mais j'ai surtout besoin d'avoir toujours un projet devant moi. » En rachetant cette propriété à Albert Reichmuth, caviste suisse, Gérard Bru entend donc « joindre l'utile à l'agréable. »

En l'occurrence, la transaction dont le montant n'a pas été dévoilé, englobe un vignoble de quinze hectares produisant des vins AOP Languedoc, AOP Languedoc Saint-Christol et Pays d'Oc IGP.

« Nous avions déjà récupéré des raisins l'an dernier avec de très beaux résultats, explique Gérard Bru. Avec l'aide de Mathieu Lequeux, œnologue à Puech-Haut nous allons élaborer ici un très grand vin mais pas un Puech-Haut bis. Il faut vraiment que ce soit exceptionnel, sinon impossible de faire vivre un mas comme celui là. Du rouge parce que le terroir de galets roulés s'y prête, peut être un rosé en vin de pays sur des terres non classées et en blanc, je demande à voir. »

Le vignoble ayant été délaissé, la première étape va consister à le restructurer puis à refaire la cave de vinification pour la rendre plus fonctionnelle.

« Je n'ai pas encore fait totalement le tour. Je réfléchis aussi à un mode de conduite de la vigne un peu révolutionnaire... », souligne Gérard Bru.

Opérationnel d'ici trois à cinq ans selon lui, le Mas de Theyron pourrait atteindre 20 à 25 hectares à terme et produire 50 000 à 60 000 bouteilles « en fonction de la qualité atteinte et des opportunités ». Gérard Bru se défend toutefois d'avoir une logique expansionniste : « Je tiens à rester producteur et non pas à devenir négociant. »

De son côté Château Puech-Haut va miser sur l'oenotourisme, avec en perspective, l'organisation mensuelle de repas concoctés par de grands chefs étoilés autour du vin, en partenariat avec le traiteur montpelliérain Didier Germain.

Florence Jaroniak

Légende : la façade du Mas de Theyron
Crédit photo : Florence Jaroniak


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Commentaires 3
à écrit le 21/01/2016 à 21:12
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un vrai artisan qui reprend le mas de theyron , ... c'est sur que l'on va aller vers du vrai vin naturel et non des gens souhaitant faire de la masse , de l'argent à milliers de bouteilles toutes pareilles ... à l'industrielle ... non ???

à écrit le 21/01/2016 à 21:12
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un vrai artisan qui reprend le mas de theyron , ... c'est sur que l'on va aller vers du vrai vin naturel et non des gens souhaitant faire de la masse , de l'argent à milliers de bouteilles toutes pareilles ... à l'industrielle ... non ???

à écrit le 21/01/2016 à 21:12
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un vrai artisan qui reprend le mas de theyron , ... c'est sur que l'on va aller vers du vrai vin naturel et non des gens souhaitant faire de la masse , de l'argent à milliers de bouteilles toutes pareilles ... à l'industrielle ... non ???

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