Le torchon brûle chez les écologistes

Chaque semaine jusqu'au mois de juin, retrouvez Le Fil politique 2012 de l'Hebdo du lundi, notre couverture de la campagne, en Languedoc-Roussillon, pour les élections législatives. Cette semaine : les bisbilles entre écologistes, le retrait de Fatima Allaoui...

Le torchon brûle chez les écologistes
Le militant écologiste gardois Sylvain Pastor, entend saisir une nouvelle fois le Tribunal de Paris pour obtenir gain de cause dans l'investiture Europe Écologie les Verts (EELV) aux législatives. Christophe Cavard avait été choisi, en effet, dans la sixième circonscription. « Notre tendance, Envie, représente 25 % de EELV. Nous sommes sous-représentés dans les candidatures aux législatives. Le conseil national du mouvement s'est assis sur le dernier jugement du tribunal de Paris alors qu'il avait choisi une magistrate pour conduire la campagne aux présidentielles », tempête Sylvain Pastor. Le candidat malheureux à la candidature veut obtenir que les deux écologistes investis en Languedoc-Roussillon, ne puissent pas utiliser le logo et les moyens de campagne d'EELV. « Sylvain Pastor a été suspendu, puis exclu du mouvement. Et ce n'est pas aux juges de choisir les candidats investis par notre mouvement », répond Jean Louis Roumégas.

Pas de primaire à droite dans la cinquième de l'Hérault
La primaire à droite n'aura pas lieu dans la cinquième circonscription de l'Hérault. L'UMP a, en effet, décidé de retirer la candidature de Fatima Allaoui, jeune conseillère municipale à Béziers et conseillère régionale. Marcel Roques, maire nouveau centre de Lamalou-Les-Bains, sera donc le seul à porter les valeurs de droite dans cette très vaste circonscription tenue par le socialiste Kléber Mesquida, maire de Saint Pons-de-Thomières. « C'est une mesure de sagesse et de logique prise sans aucune amertume », estime Raymond Couderc, sénateur-maire de Béziers et secrétaire départemental de l' UMP. L'opération s'appuie sur un accord régional entre le nouveau centre et l'UMP, avec le retrait de Thierry Procida face à Franck Proust (UMP) à Nîmes.

L'hypothèse Mélenchon finalement exclue à Grabels
L'idée de parachutage de Jean-Luc Mélenchon dans le jardin électoral de son lieutenant régional René Revol, maire de Grabels (Hérault), aura duré quelques heures, jeudi dernier, jusqu'à ce que l'opportunité d'Hénin-Beaumont s'impose dans l'esprit des dirigeants du Front de Gauche (FDG). « Il n'y a pas de regret à avoir. Le choix qui a été fait est judicieux. Le nord est le meilleur site pour que Jean-Luc Mélenchon puisse défendre les thèmes principaux que nous avons développés pendant la campagne des présidentielles. » Outre la tribune médiatique offerte par le choc « front contre front », le leader du FDG aurait été géré à une situation épineuse avec une large avance pour la candidate socialiste (Anne-Yvonne Le Dain) qui soutient François Hollande. « Pour arriver en tête de la gauche le 10 juin, il faudra mordre 10 % des suffrages du PS » estime René Revol qui avait déjà annoncé préalablement qu'il se désisterait pour le mieux placé des candidats de la gauche. Dans cette deuxième circonscription, la bataille à gauche est déjà acharnée

Pas de trêve pour les candidatures
Les candidats ont jusqu'au vendredi 18 mai à 18h pour déposer leur dossier en préfecture. Les postulants à la députation sont reçues de 8h30 à 12h30 et de 13h30 à 16h30 le lundi mardi, mercredi et vendredi. Pour le jeudi de l'Ascension, une permanence sera assurée de 9h00 à 12 h00. Prés de deux cents candidats sont attendus dans les vingt-trois circonscriptions

Christian Goutorbe

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