Réactions politiques à la disparition de Christian Bourquin

Les réactions des élus, tant au plan national que régional, saluent la force de son engagement pour la défense du territoire régional, telle qu'elle s'illustrait notamment dans le récent débat sur la fusion des régions.

François Hollande, président de la République :


« Ce fils d'agriculteurs catalans, titulaire d'un diplôme d'ingénieur, a fait de l'action politique l'engagement de toute une vie. Défenseur passionné de son territoire, il y a exercé tous les mandats : maire de Millas, Président du Conseil général des Pyrénées-Orientales, député, et, enfin, Président de région et sénateur. Jusqu'au bout il a lutté contre la maladie avec un courage qui force l'admiration. Le Président de la République présente à la famille de M. Bourquin ses plus sincères condoléances et s'associe à la douleur de ses proches. »

Alain Rousset, président de l'Association des Régions de France :

« Christian Bourquin aura été jusqu'au bout de ses forces un défenseur passionné de son territoire, à Montpellier comme à Paris. Il participait encore en juillet au débat au Sénat sur la réforme territoriale. À la tête de l'exécutif régional, il avait développé sa vision d'une Région partenaire et créative, œuvrant sans relâche pour l'emploi et la qualité de vie. »

Pierre de Bousquet, Préfet de la région Languedoc-Roussillon, Préfet de l'Hérault :


« Il aura été un défenseur acharné de son territoire où il avait bâti sa carrière professionnelle et construit son parcours public et pour lequel il aura œuvré jusqu'au bout avec courage et passion. Christian Bourquin était également un homme fier de son identité catalane tout en faisant montre d'un attachement profond et sincère à la République et à ses valeurs. »

Hermeline Malherbe, présidente du Conseil général des Pyrénées-Orientales :


« Je ressens une grande tristesse. Au-delà de l'homme politique qu'il était, nous perdons un ami. Au Conseil général des Pyrénées-Orientales, nous nous sentons orphelins. Durant ses quinze années à la présidence du Conseil général des Pyrénées-Orientales, il a propulsé le département dans la modernité. Il était un homme d'actions au service des concitoyens. Il menait deux combats parallèles : l'un contre la maladie, l'autre pour la reconnaissance de la région. J'ai un lien privilégié d'amitié indéfectible avec lui. Nous pensons à ses proches. »

André Vezinhet, président du Conseil général de l'Hérault :


« C'est avec émotion qu'André Vezinhet, président du Conseil général de l'Hérault a appris la disparition de Christian Bourquin, le Président de Région Languedoc-Roussillon. Je tiens aujourd'hui à saluer le courage et l'absolue abnégation dont Christian Bourquin a fait preuve face à la maladie. Je l'ai connu à ses tout débuts en politique et je sais le coeur qu'il mettait à l'ouvrage. Un homme engagé qui a su, dans l'adversité, combattre pour les justes causes et notamment pour que la Région Languedoc-Roussillon conserve une place importante dans le dispositif de la réforme territoriale. Cela aura été son dernier combat. À ses enfants, à sa famille, j'adresse mes sincères condoléances et tout mon soutien moral dans cette douloureuse épreuve. »

Damien Alary, président du Conseil général du Gard :


« Avec stupeur et tristesse, j'ai appris ce matin le décès de Christian Bourquin, emporté à 59 ans par un cancer. En ce moment douloureux, je veux d'abord témoigner à sa compagne, ses deux enfants et ses proches ma plus grande affection et mes sincères condoléances. Je salue ici un vrai combattant : combattant politique infatigable, il a accompli différents mandats avec un sens de l'intérêt public chevillé au corps, nous nous sommes rencontrés dans l'équipe de Georges Frêche en 2004 et depuis nos rapports étaient emprunts de loyauté et de respect. Combattant discret et tenace contre sa maladie depuis 3 ans, il continuait à travailler sans relâche et sans se plaindre pour le Languedoc Roussillon, qu'il a défendu jusqu'à son dernier souffle. Je veux retenir une dernière image de lui, au Cirque de Navacelles, en juillet 2013, il y a un an, nous inaugurions ensemble le magnifique Belvédère de Blandas, tout un symbole de l'attachement qu'il avait pour sa Région. »

Anne-Yvonne Le Dain, vice-présidente du Conseil régional en charge de l'enseignement supérieur et de la recherche, députée de la 2ème circonscription de l'Hérault :


« Cet homme courageux aura été vaillant jusqu'au dernier moment... Je le savais fragile, mais je le croyais sur le chemin, lent, de la rémission. Je le savais solide sur le plan politique et institutionnel. Parlant fort parfois, faisant intelligemment confiance à son administration, gérant les relations politiques même difficiles, sachant prendre des décisions, il avait eu notre confiance, à nous les élus PS, puis de toute la gauche et au-delà, après le décès de Georges Frêche. »

Fanny Dombre-Coste, députée de la 3e circonscription de l'Hérault, conseillère régionale :


« Malgré sa maladie, son inépuisable énergie le faisait sillonner la Région Languedoc-Roussillon pour soutenir sans faille tous les porteurs de projets - chefs d'entreprise, dirigeants associatifs, élus - qui avaient du cœur de développer ce territoire. Je garde de lui le souvenir du soutien sans faille qu'il m'avait apporté pendant la campagne des élections législatives, et sa volonté de servir ainsi les idées que je partageais avec lui. »

Sébastien Denaja, député de la 7e circonscription de l'Hérault :


« Sincère tristesse d'apprendre le décès de Christian Bourquin, un homme entier, courageux et passionné. Digne jusqu'au bout. »

Philippe Saurel, maire de Montpellier, président de Montpellier Agglomération :


« J'adresse mes pensées les plus affectueuses à la famille de Christian Bourquin et je salue le militant qu'il était. »

Jean-Marc Pujol, maire de Perpignan, président de Perpignan Méditerranée :


« Christian Bourquin nous a quittés. Celles et ceux qui l'ont approché, affronté ou accompagné, se souviendront d'un élu de la République remuant, provocateur, qui ne laissait aucun de ses interlocuteurs insensibles, preuves en seront les réactions de tous bords, controversées ou pas, qui viendront légender sa disparition. Il incarnait les vraies luttes de territoires pour son Pays Catalan. Personnellement, je l'avais encore rencontré mi-juillet avec le sénateur François Calvet, dans son bureau de l'Hôtel de la Région à Montpellier. Nous avions travaillé ensemble sur quelques dossiers concernant l'Agglo Perpignan-Méditerranée. Nous avions aussi évoqué de nombreux souvenirs en commun. Peu importe la dimension de la chose publique ou la justesse de la cause, Christian Bourquin était un rebelle en politique. Récemment, il avait entrepris un combat pour lutter à sa manière contre la fusion du Languedoc-Roussillon avec Midi-Pyrénées, dans le cadre de la réforme territoriale engagée par le Président de la République. À Paris ou à Montpellier, il avait toujours l'accent dans son propos, cet invisible bagage qui lui permettait de tutoyer le Canigou depuis les berges du Lez à l'Hôtel de Région. Il portait cet accent fièrement, c'était dans ses convictions ; avoir l'Accent, disait-il, c'est chaque fois qu'on cause, parler de son pays même en parlant d'autre chose. J'adresse toutes mes condoléances à sa famille et à ses proches. »

Stéphan Rossignol, président du groupe UMP au Conseil Régional, maire de La Grande Motte, président de l'Agglomération du Pays de l'Or


« C'est avec une profonde tristesse que j'apprends la disparition de Christian Bourquin, notre Président de Région. Je voudrais saluer, en premier, l'homme, celui qui s'est battu avec pugnacité et dignité face à la maladie et j'adresse au nom du Groupe UMP toutes mes condoléances à sa famille et à ses proches. Malgré des différends politiques, j'ai toujours apprécié l'homme qu'il était. Fidèle et opiniâtre, il s'était attaché depuis 2010 à poursuivre le projet mis en œuvre par Georges Frêche. Christian Bourquin a, entre autre, défendu l'identité de la Région Languedoc-Roussillon avec vigueur. Son objectif a toujours été de servir les intérêts du Languedoc-Roussillon et de ses habitants. Son dernier combat politique contre la fusion avec Midi Pyrénées allait dans ce sens et nous nous retrouvions sur cette notion de spécificités régionales à préserver. Pour la seconde fois depuis 2010, la Région perd son Président. Espérons que celle ou celui qui le succèdera mettra autant d'énergie à préserver notre identité commune... Le Languedoc-Roussillon. »

Objectif Languedoc-Roussillon consacre un dossier à la fusion des régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées, et aux positions que Christian Bourquin défendait dans ce débat, dans son prochain numéro, en kiosque le 2 septembre.

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