La créatrice Émilie Losch trois fois primée

Entre bijoux et architectures, les créations d’Émilie Losch séduisent. Début octobre, la jeune femme investit une boutique-atelier au sein des Ateliers des métiers d’art, à Montpellier.

Lauréate en juin 2014 du concours de jeunes créateurs d'Ateliers d'art de France (ce qui lui a valu un stand au salon Maison & Objet, en septembre à Paris). Lauréate quelques mois plus tôt de la bourse d'aide à la création Languedoc-Roussillon pour son projet « Sculpture fractale », avec une dotation de 7000 €. Et seule française parmi les 45 nominés du concours international de bijoux contemporains « New Traditionnal Jewellery » organisé par les Pays-Bas, dont les résultats seront annoncés en novembre. La rentrée d'Émilie Losch est pour le moins chargée !

« Les années post-diplômes sont difficiles », confie cette jeune diplômée de l'école des Beaux-Arts de Montpellier et de l'École des arts décoratifs de Strasbourg ( option spécialisée bijoux), installée comme artisan d'art depuis un an.

Sauf qu'en à peine quelques mois, Émilie Losch, 30 ans, a vu son destin se dénouer.

Des bijoux comme des maquettes

Pour l'heure, ce sont ses bijoux mobiles, construits et déconstruits comme des casse-tête chinois, qui séduisent les jurys. Passionnée d'architecture et de jeux de construction, Émilie Losch parle avec gourmandise, pour les décrire, de solides de Platon (ils ont inspiré la série « Polyèdre » notamment l'octaèdre, l'un des cinq solides, qu'elle a enchaîné d'une manière particulière pour en faire un collier), d'architecture grecque (la série Colysée, 3 bagues empilées évoquant une arène).

Émilie Losch bijou

Mais les créations d'Émilie Losch sont appelées à devenir des œuvres d'art à plus grande échelle....

« Mes bijoux sont de petits objets architecturés, plus faciles à réaliser en atelier. Sur l'établi, on donne rapidement vie à ces micro-architectures. Au début, j'ai eu envie que ce soit portable mais à terme, j'aimerai investir l'architecture et l'espace urbain », confie Émilie, dont la plupart des bijoux sont des projets pour des installations plus grandes.

À l'image de « Sculpture fractale », qui est en fait l'agrandissement d'un collier de tubes gigognes « objet fractal », pour lequel Émilie a reçu une bourse de 7000 € d'aide à la création de la Région. « Fermée, la sculpture fera 130 cm par 145 cm et déployée, elle pourra atteindre une vingtaine de mètres », détaille Émilie qui pour cette réalisation, va sous-traiter auprès d'une entreprise de chaudronnerie industrielle.

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