Le Musée régional d’art contemporain à Sérignan s’aggrandit de 430 m2

Rouvert le 17 janvier après deux mois de fermeture, le Musée régional d’art contemporain à Sérignan (34), rentre en phase II de ses travaux d’extension, avec un nouveau plateau de 430 m2. Finalisé en mai 2016, ce nouveau musée accueillera, sur ses façades, l’œuvre pérenne de l’artiste Bruno Peinado.

Il y a encore trois mois, l'énorme arche de La Poste mitoyenne du Musée régional d'art contemporain (MRAC) striait le paysage de Sérignan (34), avec sa couleur historique jaune. Depuis, la signalétique a disparu pour laisser la place au projet d'extension du musée, initié en 2011 par la Conseil régional et concrétisé en 2013 par l'achat à la ville de Sérignan du 1er étage de La Poste.

Il va permettre d'augmenter les surfaces d'exposition du MRAC de 25 %, avec un plateau de 430 m2 gagné sur l'ancien établissement courrier. Après une première fermeture pour travaux le 30 novembre 2015, le musée, rouvert dimanche 17 janvier pour l'exposition « Se souvenir des Belles Choses » (du 17 janvier au 17 avril), rentre en phase II de ces projets, pour une livraison du bâtiment en mai 2016.

Un dépôt de 200 oeuvres historiques

« Il va permettre de développer l'attractivité du territoire à l'échelle de la grande région en dotant le musée de véritables réserves, s'enthousiasme Sandra Patron. Elles accueilleront un dépôt long (de cinq à dix ans, NDLR) de 200 œuvres du Centre national des arts plastiques (Cnap), qui viendront enrichir nos fonds, déjà en possession de collection de 450 pièces. »

Pour constituer cet apport d'œuvres historiques, la nouvelle directrice du musée depuis octobre 2014 a pioché dans les 95 000 œuvres du Fonds régional d'art contemporain (FRAC).

Une oeuvre pérenne de Bruno Peirado

Le projet d'extension prévoit, pour habiller la façade gagnée sur les bâtiments de La Poste, la commande d'une œuvre pérenne signée par l'artiste Bruno Peirado. Emblématique de sa génération, cet ancien élève de l'école des Beaux-Arts de Montpellier, qui a signé plusieurs commandes publiques notamment pour le toit de la tour de la Friche de la Belle de Mai à Marseille (13), a imaginé pour Sérignan un projet qui prenne en compte les contraintes de l'architecture vernaculaire.

« Il y a de multiples fenêtres sur l'extérieur qui seront bouchées pour accueillir le plateau expo », explique Sandra Platon qui a choisi cet artiste pour sa capacité à « réinjecter de l'art à partir de l'existant ».

L'œuvre, intitulée « Il faut reconstruire l'Hacienda ou comment moins par moins égale à plus », viendra s'imprimer sur les trois façades de l'extension du MRAC, le projet artistique de Bruno Peirado étant de faire dialoguer la forte présence d'enseignes et de signalétiques avec l'imaginaire lié à l'art abstrait et aux avant-gardes artistiques que les collections du musée convoquent. On pourra la découvrir le 21 mai prochain.

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