Les nouveaux thermes de Balaruc attendent 48 000 curistes en 2015

Les travaux sont terminés et les nouveaux thermes de Balaruc-les-Bains ouvriront leurs portes officiellement le 2 mars 2015. Un plateau de soin de 16 000 m² qui ambitionne d’accueillir près de 48 000 curistes dès l’an prochain.
Cécile Chaigneau
Les nouveaux thermes de Balaruc-les-Bains (34) ouvriront leurs portes officiellement le 2 mars 2015.

Implanté sur la presqu'île de Balaruc (34), face à l'étang de Thau et au Mont Saint-Clair, le nouvel établissement de Balaruc-les-Bains, seule station thermale de Méditerranée, prétend désormais répondre aux enjeux de la médecine thermale du XXIe siècle.

Il ouvrira ses portes le 2 mars 2015. De 46 300 curistes accueillis en 2014, l'établissement mise sur 47 000 à 48 000 en 2015, soit plus de 4 000 curistes par jour.

« Balaruc-les-Bains se positionne en tête des centres thermaux en France, juste derrière Dax qui compte 14 établissements », précise Jacques Burille, le directeur de la Société publique locale d'exploitation des thermes de Balaruc-les-Bains (SPLETH, créée en 2012, et qui compte à son capital la mairie, Thau Agglo et le Conseil général de l'Hérault).

L'investissement pour la construction des nouveaux thermes s'élève à 60 M€, financés pour moitié par subventions (Région LR, Conseil général de l'Hérault, Thau Agglomération, État) et pour moitié par la Ville.

« Nous autofinançons ce projet à plus de 2 M€, le reste par emprunt, lui-même financé par la perception de la redevance versée par la SPLETH à la Ville, explique le maire Gérard Canovas. On est passé tout près du couperet ! Si on devait financer ce projet aujourd'hui, ce serait très compliqué du fait des finances contraintes des collectivités. »

Boue thermale : un concept breveté

Le nouveau centre thermal (16 000 m²), qui peut accueillir 1 000 curistes en simultané, comprend cinq bassins de soins collectifs (1 000 m²), un couloir de marche innovant, sept secteurs de soins d'hydrothérapie indépendants, dont quatre dédiés à l'application de boues thermales (336 cabines individuelles dont 112 d'application de boue et 96 d'hydro-bain).

« Nos lits d'application de boue sont issus d'un concept innovant et breveté spécialement pour les thermes de Balaruc, précise Jacques Burille. Nous passons d'une application manuelle à une diffusion par les articulations ou la colonne vertébrale du lit, pour une meilleure efficacité de soins. Ce dispositif est unique en France. »

Les nouveaux thermes de Balaruc-les-Bains (extérieur)

L'établissement emploie à ce jour 400 salariés en CDI, CD2I (contrat à durée indéterminée intermittent) et CDD.

« En 2009, nous avons créé 113 emplois car nous avons progressé de 12 000 à 13 000 curistes du fait de l'obtention thérapeutique phlébologie mis en place en 2009 », précise Gérard Canovas.

« Nous nous sommes engagé, avec les nouveaux thermes, à réduire la précarité, ajoute Brigitte Lanet, adjointe au thermalisme. Dès 2015, on va basculer une quarantaine de CD2I en CDI. »

Rajeunir la clientèle

L'établissement, qui réalise un chiffre d'affaires de 29 M€ (dont 25 M€ en médecine thermale et 300 000 € pour la marque cosmétique Thermaliv), envisage déjà d'élargir son activité pour assurer son développement.

« Le développement se fera sur la double activité phlébologie-rhumatologie, déclare Jacques Burille. Mais aussi sur les cures libres de bien-être, ainsi que sur l'accueil des sportifs de haut niveau. La moyenne d'âge de nos curistes est actuellement 62 ans, mais ces nouveaux développements devraient rajeunir notre clientèle. »

Le centre compte également mettre en place une activité de promotion en santé et éducation thérapeutique. À cet effet, des salles de conférences seront prochainement aménagées sur 400 m² au 4e étage des thermes.

Anciens thermes voués à la requalification

Que vont maintenant devenir les anciens thermes ? Les deux sites sont voués à la démolition.

« La ville doit se mettre en adéquation avec le développement qu'elle souhaite pour attirer les curistes, et nous avons déjà réalisé de nombreux investissements, répond Gérard Canovas. Les thermes Athéna seront rasés en 2015 et nous allons requalifier ce quartier tout entier en y faisant de l'habitat, un pôle culturel et une nouvelle mairie. »

L'ensemble du projet de requalification devrait se dérouler sur quatre années. Quant aux thermes Hespérides, ils seront également détruits en 2016 pour laisser place à un hôtel 4* (qui fera l'objet au préalable d'un appel d'offres), prestation actuellement absente de la ville, ainsi qu'à une piscine couverte.

La ville compte 1,5 millions de nuitées par an. « Là où il faut se battre, c'est sur la qualité des hébergements », concède Gérard Canovas.

Par ailleurs, la municipalité a également prévu de requalifier le site où se trouvent, route de Sète, l'ancienne usine de boue, l'ancienne blanchisserie et le laboratoire cosmétique des thermes pour y faire un nouveau laboratoire doté d'un point de vente. Les travaux pourraient démarrer fin 2015.

Cécile Chaigneau

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Commentaires 3
à écrit le 05/02/2018 à 16:55
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Les Bains ont-ils un hôtel dans le même bâtiment ou quel est l'hôtel le plus proche ?

à écrit le 07/06/2015 à 20:00
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bonjour des nouveaux bâtiments, mais la sécurité est absente, sol glissant vers les piscine, pour les petits de taille, il est impossible d'avoir la tète hors de l'eau dans les piscine, mes marche pieds pour accéder aux poste de soins, boue, les mar...

à écrit le 03/12/2014 à 15:17
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Bonjour, merci de bien vouloir nous aider à constituer deux dossier de curistes (arthrose et rthérite) , dans votre établissement. Cordialement

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