Art contemporain : le salon Art3f pérennise son implantation à Montpellier

Désormais présent dans neuf métropoles françaises, le salon international d’art contemporain Art3f, dont la 2e édition montpelliéraine se déroule du 4 au 6 décembre au Parc des expositions, finalise son quadrillage en province avec Montpellier. L’ambition ? Atteindre les 20 000 visiteurs sur la métropole régionale autour d’un concept : l’art pour tous… et pour les collectionneurs en particulier.

Et de dix... Avec une première édition à Montpellier en juin 2014, une nouvelle implantation porte de Versailles en février 2016 et une autre au Grand Palais en septembre, Silver and Gold, la société de communication mulhousaine éditrice du salon international d'art contemporain Art3f, boucle un round complet des villes françaises éligibles au concept de « l'art pour tous ». Montpellier est la dernière ville de province ciblée pour cette implantation.

« Nous avons désormais pris toutes les villes qui nous intéressaient, le territoire est quadrillé », se réjouit Serge Beninca, directeur d'Art3f et gérant de Silver and Gold, qui ambitionne un fort développement à Montpellier d'ici 3 ans : soit une fréquentation de 20 000 visiteurs (contre 10 000 en 2014) pour une superficie occupée au sol de 7000 m2 représentant un volume d'affaires de 800 ventes contractualisées (400 pour la première édition).

Concept populaire pour une offre internationale

 « Si le Languedoc-Roussillon est la 2e région la plus pauvre de France (19,8 % de la population sous le seuil de la pauvreté selon un sondage de l'Insee publié en juin dernier, NDLR), elle est plutôt bien placée en classement ISF », observe Serge Beninca.

Ainsi configurée, la métropole régionale répondait aux critères sélectifs de ce salon itinérant populaire, créé il y a quatre ans à Mulhouse (ville-frontière, d'où l'acronyme, pour « Salon des 3 frontières »), en contrepied de l'offre proposée par les salons d'art contemporain traditionnels.

L'idée ? Faire cohabiter galeries d'art et artistes choisis par un comité de sélection réunissant galeristes, artistes et collectionneurs, et proposer ainsi une nouvelle voie d'échanges avec le public, qu'il soit amateur ou collectionneur.

« L'économie de l'art a besoin de nouveaux lieux et que soient provoquées à nouveau des rencontres vives avec un public où les simples amateurs côtoient les collectionneurs, où l'œuvre s'appréhende porteuse de grâces autant que de rendement », précise Serge Beninca, lui-même collectionneur.

La preuve par l'exemple avec cette deuxième édition montpelliéraine rassemblant une centaine d'exposants internationaux (Japon, Espagne, etc.) pour quelque 3000 œuvres exposées. Certaines à prix abordables (premiers prix entre 300 et 400 €, la fourchette moyenne étant entre 2000 et 10 000 €), d'autres dont les prix risquent de s'envoler au vu des artistes présentés, tels Alexandre Calder, Philippe Pasqua, Cesar, ou Ben Vautier.

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