Santé : 19 M€ supplémentaires pour les hôpitaux en Occitanie

En plus du plan "Investir pour l’hôpital", lancé par la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn, l’Agence régionale de santé d’Occitanie annonce qu’elle va allouer une dotation de 19 M€ aux 73 établissements hospitaliers publics. Celui de Montpellier percevra une enveloppe de près d’1 M€.
Cécile Chaigneau
Le CHU de Montpellier percevra une enveloppe de 967 000 €.
Le CHU de Montpellier percevra une enveloppe de 967 000 €. (Crédits : CHU Montpellier)

Dans un contexte de tension maximale face aux difficultés de fonctionnement au quotidien rencontrées par les personnels hospitaliers, la ministre des Solidarités et de la Santé Agnès Buzyn a précisé fin novembre le contenu du Plan "Investir pour l'hôpital", qui propose notamment d'allouer aux établissements hospitaliers publics des aides à l'investissement courant, à hauteur de 150 M€ par an au niveau national, pendant trois ans.

En plus de cette aide nationale, Pierre Ricordeau, le directeur général de l'Agence régionale de santé (ARS) Occitanie, a annoncé le 24 janvier qu'il allait allouer des fonds régionaux complémentaires. À l'échelle de la région, l'enveloppe globale s'élève à « près de 19 M€, allouée en ce début d'année pour l'amélioration du fonctionnement des services de soins dans 73 hôpitaux publics en Occitanie », indique l'ARS dans un communiqué.

Contacté, le CHU de Montpellier confirme qu'il percevra ainsi la somme de 967 000 €, et précise que « ces dotations seront dédiées, comme prévu par le plan, à l'investissement courant, les modalités d'attribution de cette enveloppe étant à ce jour en cours de définition ».

Des répartitions par établissements non précisées

Sollicitée par nos soins pour connaître la répartition (nationale et régionale) de cette dotation montpelliéraine mais aussi les dotations allouées aux autres établissements hospitaliers régionaux, l'ARS Occitanie n'a pas donné suite. En fond, pointe une réticence à indiquer le montant des dotations par établissements avec la crainte qu'ils soient « interprétés alors que les dotations ont été allouées en fonction des situations de chacun, très hétérogènes »...

« Ces nouveaux moyens budgétaires vont permettre de débloquer très rapidement des investissements dits courants dans certains établissements, comme des achats de matériel, ou certains travaux de modernisation, écrit encore l'ARS. L'objectif est d'améliorer les conditions d'exercice quotidien des médecins et des équipes soignantes. Les établissements hospitaliers vont solliciter leurs services afin qu'ils identifient eux- mêmes les investissements à mener en priorité. »

Selon l'autorité de santé, ce dispositif d'aide à l'investissement sera poursuivi sur les deux années à venir. Elle ajoute qu'elle « veillera à l'usage des fonds délégués » : « Ces mesures s'inscrivent aussi dans un contexte de renforcement des coopérations entre les établissements hospitaliers de chaque territoire. Les professionnels de santé travaillant dans les hôpitaux de la région seront prochainement sollicités pour contribuer à l'évaluation de la mise en œuvre des projets médicaux et soignants de leur groupement hospitalier de territoire. »

Partenariat public-privé entre le CHU de Montpellier et Horibal Medical

Le 24 janvier également, le CHU de Montpellier et l'entreprise montpelliéraine Horiba Medical (spécialisée dans les automates d'hématologie, d'hémostase et de chimie clinique destinés au diagnostic in vitro) annonçaient avoir signé un contrat « pour répondre localement aux besoins de la société́ en échantillons biologiques pour la validation et le développement de solutions et analyseurs de diagnostic in vitro ».

Dans le cadre de ce partenariat public-privé, le centre de ressources biologiques du CHU de Montpellier va ainsi mettre à disposition de Horiba Medical, via une procédure spécifique, des échantillons biologiques issus des biobanques des laboratoires d'hématologie et de biochimie. Horiba Medical utilisera ces échantillons pour le développement, la validation de ses solutions et la fabrication de ses analyseurs de diagnostic in vitro.

Cécile Chaigneau

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