Objets connectés : pourquoi IoTerop s’associe avec Atos

Fournisseur de solutions pour la sécurité et la gestion des objets connectés, la start-up montpelliéraine IoTerop s’allie avec Atos, leader international de la transformation digitale, pour renforcer la sécurité et l’efficacité énergétique des appareils IoT en environnements contraints. Explications sur ce partenariat technique et commercial.
Cécile Chaigneau
La solution de IoTerop et Atos sécurise les objets connectés en environnements contraints.
La solution de IoTerop et Atos sécurise les objets connectés en environnements contraints. (Crédits : IoTerop)

Atos, leader international de la transformation digitale* (cotée sur Euronext Paris, 110 000 collaborateurs dans 73 pays, 12 Mds € de chiffre d'affaires annuel), et IoTerop, le spécialiste montpelliérain des solutions de gestion à distance des objets connectés, s'allient pour proposer une offre de sécurité de l'internet des objets (IoT) « répondant aux problématiques des environnements contraints ».

La solution s'adresse à des clients dans les secteurs de l'énergie, de l'industrie ou des smart cities pour la sécurisation de leur usines, machines, bâtiments ou transports intelligents, là où on a besoin de recourir à des objets connectés contraints en termes de mémoire, de consommation d'énergie et de puissance de calcul.

Confidentialité des données

La solution combine le module de sécurité matériel Trustway HSM for IoT d'Atos, qui distribue une clef de chiffrement sécurisée à chaque objet connecté, avec la solution de gestion de flottes d'IoTerop (constituée du logiciel embarqué pour la gestion de flottes Iowa et de sa plateforme de services associée Alaska), permettant d'effectuer automatiquement les mises à jour, de récupérer les données, d'assurer l'interopérabilité et de sécuriser les communications même sur les appareils les plus contraints.

« La solution commune d'Atos et d'IoTerop garantit ainsi la protection et la confidentialité des données échangées sur l'ensemble du cycle de vie des objets, qui qui peuvent être des compteurs intelligents pour l'eau, le gaz, la télémétrie, la ville intelligente », précise Hatem Oueslati, le président de IoTerop.

22 milliards d'objets connectés d'ici 2024

Les deux partenaires de cet accord technique et commercial mettent en avant l'empreinte environnementale maîtrisée de leur solution : « Les solutions d'IoTerop sont basées sur la norme Lightweight M2M et utilisent le protocole de sécurité OSCORE qui réduit l'empreinte carbone du chiffrement au niveau de l'application en chiffrant uniquement la charge utile de données et non le message entier. La solution Trustway HSM for IoT est fabriquée à partir de composants basse consommation pour des performances environnementales optimales ».

« Avec 22 milliards d'objets connectés attendus d'ici 2024, la sécurité et l'éco-efficacité restent des défis majeurs qui ralentissent l'adoption de l'IoT au sein des entreprises, explique Alexis Caurette, directeur des produits de cybersecurité chez Atos. L'offre combinée d'Atos et d'IoTerop tient compte des ressources limitées et des défis opérationnels de l'IoT dans un monde où quelques octets ici et là peuvent avoir un impact négatif sur les coûts et les considérations écologiques. »

Japon et Australie

En octobre 2019, IoTerop bouclait une première levée de fonds de 1,5 M€, avec pour objectif d'enrichir son offre, de doper ses forces commerciales et d'accélérer son déploiement international, particulièrement aux États-Unis et au Japon.

« Nous sommes en pleine exécution de cette accélération, déclare Hatem Oueslati. Le Covid a d'ailleurs lui-même été source d'accélération. Nous avons doublé nos effectifs en recrutant en force commerciale, marketing et un ingénieur. Nous sommes aujourd'hui 17 et nous serons à 20 d'ici la fin de l'année. Sur le déploiement à l'international, nous nous sommes concentrés sur les zones du monde moins impactées, et nous avons signé des deals en Australie, pour des compteurs d'eau connectés, et au Japon avec un constructeur de l'industrie (noms volontairement tus, NDLR). »

* Cloud, cybersécurité et supercalculateurs.

Cécile Chaigneau

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